Selon notre dernière météo des taux, les Français ont regagné du pouvoir d’achat en janvier 2015. Sans surprise, la cité phocéenne truste le haut du classement après avoir bondi de 4 mètres carrés, alors que Paris ferme toujours la marche. Un bond du pouvoir d’achat immobilier en janvier 2015 L’année 2014 s’est terminée de manière très satisfaisante pour les candidats à l’accession, marquée notamment par une importante hausse du pouvoir d’achat. 2015 semble emprunter la même voie. Selon le palmarès du pouvoir d’achat immobilier dans les 10 principales villes françaises que nous avons publié mardi 20 janvier, la baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers s’est poursuivie au mois de janvier. « Comme nous l'anticipions le mois dernier, l'année 2015 a débuté sur une baisse des taux particulièrement marquée et notamment pour les meilleurs dossiers », rappelle Maël Bernier, notre porte parole. Pour les candidats dotés d’un solide dossier, nous avons réussi à décrocher un taux immobilier fixe de 2 % (Lyon) et 2,20 % (Marseille, Strasbourg, Nantes, Montpellier, Lille, Nice et Paris) sur 20 ans, contre 2,15 % à Toulouse et Bordeaux. Marseille domine les débats Conjugué à la chute des taux immobiliers et la stabilité des prix d’acquisition, le pouvoir d’achat des acheteurs est toujours orienté à la hausse. Cette fois encore, la palme revient à Marseille qui bénéficie d’un gain notable de 4 mètres carrés de plus qu’au mois de décembre 2014. Le repli de 0,15 % des taux immobiliers sur 20 ans a certainement joué en faveur de la cité phocéenne, arborant un pouvoir d’achat immobilier de 87 mètres carrés pour 1 000 euros de mensualités. Strasbourg, qui avait perdu un mètre carré, arrive en deuxième position avec un pouvoir d’achat de 81 mètres carrés, à 7 longueurs du leader. Toulouse termine sur la 3e marche du podium avec un résultat de 79 mètres carrés. La ville rose est suivie de Nantes (75 m²) et Montpellier (72 m²). « Lille et Bordeaux se retrouvent en 6e et 7e position. Lyon, Nice et Paris clôturent le classement, malgré un gain de 1m² pour Lyon et Nice à respectivement 54 et 52m² » rajoute Maël Bernier. À Paris, avec 1 000 euros de mensualités, les acheteurs ne peuvent s’offrir que 23 mètres carrés, et l’écart entre le premier et le dernier du classement atteint 64 mètres carrés, « soit la taille d'un très beau deux-pièces ».