Les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont battu plusieurs records en 2014. Voici quelques chiffres pour dresser le bilan de l’année écoulée. 2,36 : le taux d’intérêt moyen en décembre 2014 Les taux immobiliers sont toujours orientés à la baisse en décembre 2014, un plus bas inédit. C’est ce qui ressort du dernier observatoire du CSA/Crédit Logement. Les prêts immobiliers n’ont jamais été aussi bon marché. Cette baisse « inlassable » des taux a soutenu le marché immobilier. Ces conditions de financement exceptionnelles ont également marqué le retour de certaines catégories d’acheteurs qui ont été écartés du marché, tels que les jeunes et les ménages modestes. Selon l’Observatoire, les particuliers se sont endettés à 2,36 % en moyenne en décembre 2014, toutes durées confondues. En un an, les taux des crédits immobiliers ont chuté de 0,72 %, une baisse inédite qui leur a permis de se maintenir à des niveaux jamais vus par le passé. Non seulement les banques se livrent actuellement à une guerre des prix, mais la Banque centrale européenne continue également de pratiquer une politique accommodante en tirant son taux directeur vers le bas. Ainsi, le taux des obligations d’État sur 10 ans se situe aujourd’hui au-dessous de la barre des 1 %. Cela permet aux institutions bancaires de se refinancer à moindre coût et de rogner sur leur marge. 17,5 ans : la durée de remboursement moyenne des crédits immobiliers Depuis janvier 2014, la durée moyenne des prêts s’est allongée de six mois (17,5 ans en moyenne). « Cette évolution reste une opportunité pour les jeunes ménages, indique le CSA/Crédit Logement dans son rapport. Le mouvement de dégradation des flux de la primo-accession des ménages jeunes ou modestes qui s'observait depuis l'automne 2011 est enrayé ». Les taux variables ont représenté 2,4 % des crédits immobiliers en décembre 2014 Selon l’Observatoire, les taux révisables ne séduisent plus les emprunteurs. Leur part de marché est passée de 6,4 % – un an plus tôt – à 2,4 % en décembre 2014. Avec la chute des taux fixes, les taux variables ne sont plus du tout intéressants et sont même très risqués. Le montant de l’apport personnel a baissé de 4,2 % en un an Le niveau de l’apport personnel a cédé de 4,2 % sur an, après un recul de 5,5 % en 2013. Les banques ont sans doute été de moins en moins exigeantes pour ce qui est du montant des fonds propres injectés par leurs clients.