Record battu en 2014 pour l’immobilier d’entreprise (bureaux et locaux commerciaux) avec 24 milliards d’euros d’investissements, ce qui représente une hausse de 57 % en seulement un an. Les perspectives pour 2015 sont encore plus encourageantes pour les potentiels investisseurs. Progression de 57 % des investissements en immobilier d’entreprise Déjà sur une tendance haussière ces dernières années, notamment à cause de l’effondrement des marchés financiers qui augmente l’attractivité de la pierre, l’immobilier tertiaire s’est envolé en 2014, enregistrant une croissance annuelle de 57 %. Les bureaux, locaux à usage commercial, industriel ou logistique ont fait l’objet de près de 24 milliards d’euros d’investissements locatifs en 2014, dont 17 milliards pour la région parisienne, un marché qui a progressé de 53 % sur les 12 mois. Sur ces 17 milliards, 14,4 milliards concernent le segment des bureaux, un marché sur lequel l’Ile-de-France prend la seconde place en Europe, juste derrière Londres. Rien que sur les trois derniers mois, le montant de l’investissement était estimé à 5,5 milliards d’euros selon l’Observatoire interprofessionnel Immostat, ce qui représente 56 % de plus qu’au quatrième trimestre 2013. Explosion généralisée à travers l’Europe La France n’est pas un cas isolé ; à travers toute l’Europe, le scénario est similaire. Au total, selon les estimations de Cushman & Wakefield France, les investissements atteignent 206 milliards d’euros. Après 2006 et 2007, qui a signé un record de 275 milliards, 2014 décroche donc la palme de la meilleure année de l’histoire sur ce secteur. Une position que 2015 pourrait bien détrôner en devenant la deuxième meilleure année historique, au vu de la demande actuelle, bien plus forte que celles des années précédentes, à condition que les investisseurs puissent trouver les biens qui leur conviennent. En effet, contrairement à 2006 et 2007, où le marché était essentiellement composé d’opportunistes, les investisseurs de 2015, composés de Français (66 %), Européens (14 %), Américains (12 %), Moyen-Orientaux (6 %) et Asiatiques (2 %), visent le très long terme. Malgré des loyers en baisse, ce type d’investissement locatif reste prisé pour son rendement, supérieur à celui des autres placements sans risque, et en constante hausse. Alors que l’obligation d’État à 10 ans ne rapportait en début 2014 que 0,7 %, les bureaux et commerces étaient à 2,4 %. Et comme aucune remontée des taux n’est à redouter dans l’immédiat, et que les banques se montrent plus enclines à prêter aux investisseurs en immobilier tertiaire, la progression devrait se poursuivre.