Selon le baromètre de l’observatoire des professionnels de l’immobilier Clameur, le marché immobilier locatif reste en berne. En revanche, les loyers repartent à la hausse sur l’ensemble du territoire (+1,5 %) alors que l’inflation tombe à 0,7 %. Le marché locatif manque de dynamisme Historiquement, les mois d’été sont les plus dynamiques pour le marché locatif privé. Entre juin et septembre, le nombre de locations réalisées est deux fois plus élevé par rapport à celui des cinq premiers mois de l’année. Après le calme plat au mois d’octobre, le marché enregistre un léger repli. Quoi qu’il en soit, entre juin et octobre, plus de 55 % de locations ont été réalisées, contre à peu près 30 % au cours des cinq premiers mois de l’année. Selon l’observatoire, l’activité locative a montré quelques signes de performances encourageantes, mais « elle n’a pas renoué avec le dynamisme constaté au début de l’automne 2011, par exemple. Le marché doit en effet composer avec une demande toujours inquiète et déprimée par la montée du chômage, les incertitudes sur le pouvoir d’achat et la baisse de l’investissement locatif ». Aussi, le recul de la mobilité résidentielle des locataires se poursuit pour s’établir à 26,2 %. La tendance est donc différente de celle que l’on a l’habitude de voir durant les mois d’été. Les loyers ont progressé de 1,5 % sur un an Alors qu’ils ont faiblement progressé durant la première partie de l’année, les loyers ont fortement augmenté au cours du printemps, comme c’est le cas tous les ans, soit une hausse médiane de 1,5 % sur un an. Par contre, la hausse des prix à la consommation s’établissait à 0,7 %. Dans 29 villes de plus de 100 000 habitants, les loyers ont progressé plus vite que l’inflation, seuls six d’entre elles ont vu leurs loyers baisser. Depuis 2006, ils ont évolué à un rythme plus faible que celui de l’inflation (+ 1.6 % en moyenne, chaque année). Dans six régions, la hausse est plus marquée : + 2 % en Aquitaine, + 2,5 % en Auvergne, + 2,1 % en Île-de-France et en Lorraine, + 1,8 % en PACA et + 2,2 % en Rhône-Alpes. Pour chaque type de biens, les loyers ont augmenté deux fois plus vite pour les grandes surfaces et évoluent faiblement pour les studios et une pièce (+ 0,9 %), ou encore pour les deux pièces (+ 1,2 %).