Une étude détaillée réalisée par le courtier Meilleurtaux dresse le portrait de l’emprunteur français en 2014. Un emprunteur immobilier plus âgé Le premier constat de l’étude est que l’emprunteur reste un primo-accédant, ce type de financement représentant 68 % des crédits immobiliers octroyés. Son revenu net moyen est plus important comparé à celui de 2010, puisqu’il s’élève à 5 237 € à travers le pays, avec des moyennes supérieures à 4 000 € dans toutes les régions, mais des écarts marqués entre 6 462 € nets mensuels en Ile-de-France et 4 300 € à l’Est. Malgré la capacité d’emprunt supérieure permise par ces revenus, les prix de l’immobilier réduisent la capacité d’achat. L’âge moyen reste stable pour l’ensemble de la France, fixé à 37,4 ans en 2014, même s’il est plus élevé par rapport aux années précédentes. Mais sur 7 des 10 plus grandes villes françaises, il se situe bien en dessous. L’emprunteur est le plus jeune dans le Nord (35,8 ans) et l’Est (36,1 ans). Trois villes, toutes du Sud-est, se démarquent en affichant un âge moyen supérieur à 37 ans ; il s’agit de Montpellier, Marseille et Nice, cette dernière battant tous les records à 39,4 ans. Par ailleurs, Meilleurtaux vous encourage à avoir recours à un de ces 13 simulateurs de prêt. Vous pourrez vous situer parmi le profil type de l’emprunteur immobilier français sur des sujets tels que le montant des mensualités d’un crédit immobilier, les frais de notaire ou encore le ratio d’endettement. Fortes disparités entre les grandes villes de France Par rapport à 2010, la transaction moyenne est à +4,8% et s’établit à 247 634 €, mais le marché est hétérogène, avec l’Ile-de-France qui est la seule au-dessus de la moyenne (332 443 €) parmi les 7 autres principales régions. Quant à la durée moyenne de crédit, cela fait quelques années qu’elle se situe autour de 18 ans (le maximum enregistré étant de 21 ans, en 2007). Le montant de l’apport, en revanche, a considérablement augmenté. Ainsi, de 50 000 € en 2010, il est passé à 68 808 € en 2014. Mais là encore, des écarts importants existent, entre les 108 892 € de l’Ile-de-France par rapport aux 36 000 € exigés aux emprunteurs à l’Est en passant par la moyenne de 66 000 € applicable en Rhône-Alpes et dans le Sud-est. De fortes disparités se retrouvent également dans la surface de logement que les acquéreurs peuvent obtenir d’une ville à l’autre, parfois du simple au double. À Lille, où le montant de la transaction est le plus faible, la surface finançable, à 74 m², est l’une des plus élevées. À l’inverse, à Paris, 445 917 € est à peine suffisant pour s’offrir un 52 m². Entre ces deux extrêmes, les emprunteurs toulousains et marseillais doivent débourser 259 472 € et 268 625 € respectivement pour financer 105 m² et 115 m².