Marché de l’immobilier ancien : une dynamique de reprise confirmée

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 11 octobre 2024 .
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Publié le lundi 21 octobre 2024 11:05 par la Rédaction Meilleurtaux

Après une période de relative atonie, le marché de l’immobilier ancien a amorcé un nouveau cycle de croissance depuis le début de l’année 2024. Soutenue par un assouplissement des conditions d’octroi de crédit, cette reprise s’est traduite par une hausse des prix dans la plupart des grandes agglomérations. Les détails dans cet article.

Un relèvement généralisé des prix dans l’ancien

Important Le redressement du marché de l’immobilier ancien se confirme avec une augmentation moyenne de +2 % des prix des logements anciens entre juin et août. Observé tant pour les appartements (+1,5 %) que pour les maisons (+2,6 %), ce bond s’est accentué en fin de période à Paris comme en Province.

La pénurie de logements a renforcé la confiance des vendeurs, qui ont revu leurs attentes à la hausse dans un contexte économique incertain. Néanmoins, les prix de transaction, bien qu’en progression sur un trimestre, affichent encore une baisse annuelle de -3,2 %. Un retournement de cette tendance pourrait intervenir à partir du printemps 2025.

Des évolutions contrastées dans l’immobilier neuf

En revanche, le marché du neuf présente des dynamiques moins uniformes. Bien que la demande de logements neufs se soit renforcée, portée par des conditions de crédit plus favorables, l’offre des promoteurs peine encore à suivre.

La crise que traverse le secteur est profonde et la réponse des pouvoirs publics semble insuffisante. Contraints par des déséquilibres structurels et des évolutions réglementaires, les prix dans le neuf n’ont pas connu la même progression que ceux dans l’ancien.

Par ailleurs, l’étude des prix de l’immobilier ancien au cours de l’été révèle une hausse moyenne de +5,4 % dans les grandes villes de plus de 100 000 habitants. Ce phénomène, qui touche 70 % des agglomérations, est particulièrement marqué dans les métropoles, telles que Marseille et Paris, mais aussi dans des villes de taille moyenne comme Amiens et Metz.

Le cas particulier du grand Genève

Souvent oublié dans les analyses métropolitaines classiques, le Genevois français mérite une attention particulière. Avec un prix moyen au mètre carré de 4 280 euros en août 2024, et une hausse annuelle de +4,6 %, cette région frontalière subit les effets d’un déséquilibre offre-demande accentué par la tension sur le marché suisse.

Enfin, il est important de noter que les contraintes imposées par la Banque de France sur l’apport personnel, combinées à une demande immobilière soutenue, ont entraîné une augmentation significative des marges de négociation pour l’achat de maisons en 2024, atteignant +7,9 % en moyenne.