Évolution à deux vitesses des prix immobiliers à Paris

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 25 octobre 2024 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le vendredi 25 octobre 2024 11:01 par la Rédaction Meilleurtaux

Les prix des logements dans le capital ont chuté de -4 % entre septembre 2023 et septembre 2024, et depuis le début de cette année, un recul de -1,2 % a été observé par les professionnels du secteur. Ces derniers ont toutefois remarqué que si la baisse se confirmait pour les grands appartements (-1 % en septembre), les tarifs tendaient à augmenter pour les studios (+0,4 %) et pour le T2 (+1,5 %). Cette évolution contradictoire s’explique par la forte demande sur le marché : près de la moitié des acquéreurs (47 %) recherchent de petites surfaces.

Les logements de petite surface fortement plébiscités par les acheteurs

D’après les analyses des observateurs, les annonces des logements de petite surface sont celles qui suscitent le plus l’intérêt des acheteurs potentiels.

Important Plus de 4 recherches sur 10 sur les sites spécialisés ciblent en effet les studios, T1 et T2, et en moyenne, près de 30 personnes par mois entrent en contact avec le vendeur.

En revanche, ce nombre est limité à 5 pour les T4 et T5. D’ailleurs, le marché tourne au ralenti pour les appartements familiaux à cause de la chute des prix, amenant certains vendeurs à retirer leurs annonces. Seuls ceux qui sont contraints de vendre pour une raison ou une autre choisissent de laisser leurs biens sur le marché.

Cette tendance reflète les tensions sur le segment locatif parisien, incitant un grand nombre de personnes à investir dans l’achat des petites surfaces, lesquels peuvent servir de logements pour étudiants ou pour les professionnels en déplacement dans la capitale.

Un rendement locatif attractif

Si les acheteurs déboursent environ 150 000 euros pour acquérir un studio dans la capitale, la perspective d’un rendement locatif assez élevé est une source de motivation pour un grand nombre d’investisseurs. En effet, la moyenne (brute) est supérieure à 4 %.

À noter que le moment est propice pour la souscription d’un crédit immobilier : les taux poursuivent leur mouvement baissier et les conditions d’octroi continuent de s’assouplir.