Tenir compte de la taxe foncière dans l’évaluation financière d’un achat immobilier

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 22 août 2024 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le mardi 3 septembre 2024 10:31 par la Rédaction Meilleurtaux

Toute personne qui souhaite devenir propriétaire devra prendre en considération l’aspect fiscal de son investissement. Les taxes et les contributions liées à la possession d’un bien immobilier peuvent en effet peser lourd dans les finances d’un ménage. L’impôt foncier dû pour les constructions, notamment les logements, fait partie des paramètres importants dans la budgétisation d’un projet d’acquisition.

Un élément déterminant pour budgétiser un achat

La taxe foncière est un impôt local dû par les propriétaires immobiliers chaque année. En règle générale, ces derniers doivent s’acquitter de cette redevance fiscale à la rentrée, soit vers le mois de septembre.

Dans tous les cas, les candidats à l’achat ont intérêt à inclure le montant de cette taxe dans l’estimation du budget de leur future acquisition.

Cette précaution vaut aussi et surtout pour les primo-accédants qui auront à payer un impôt supplémentaire. Ils devront l’intégrer aux charges relatives à leur nouvelle condition de propriétaire.

Pour ceux qui ont réalisé leur achat avec un crédit, cette taxe viendra s’ajouter aux contraintes financières des mensualités du remboursement, et pendant de nombreuses années. Il est donc primordial d’en tenir compte pour ne pas être pris au dépourvu.

Un montant qui varie en fonction des localités

La taxe foncière et sa méthode de calcul diffèrent suivant les villes.

Les aspirants à la propriété doivent ainsi bien s’informer sur ses modalités dans la commune où ils souhaitent acheter.

Cette démarche leur permettra de bien budgétiser leur projet.

Dans les plus grandes villes de l’Hexagone, le montant moyen de cet import avoisine les 1 352 €. Pour certains, cette somme peut être égale à une mensualité. Elle représente aussi une charge supplémentaire de 113 €/mois environ. À Orléans, elle s’élève à 1 568 €, tandis qu’à Paris, elle tourne autour de 1 200 €. Il est utile de préciser ici qu’elle a été revue à la hausse cette année dans la capitale et dans plusieurs villes.

Quoi qu’il en soit, le poids de la taxe foncière (en comparaison avec les mensualités) est significatif dans les localités où les tarifs immobiliers sont abordables (Saint-Étienne, Nîmes, Le Havre, entre autres). Il est moins important dans les agglomérations où les prix sont élevés.