Il fut un temps où les banques et autres organismes de crédits prêtaient à livre ouvert. À cette époque, les taux immobiliers ont atteint un plancher historique et les établissements prêteurs étaient moins regardants sur le profil des demandeurs. Cependant, les recommandations du HCSF relatives au crédit immobilier ont contraint les banques à durcir leurs conditions d’octroi. Résultat : les demandes ont chuté et le secteur est aujourd’hui en panne. C’est dans ce contexte que le gouvernement va lancer une initiative pour donner un coup de fouet au marché. Lancement de nouveaux types de prêts pour redynamiser le marché Le gouvernement s’est donné pour mission de relancer un marché du crédit immobilier léthargique depuis un certain temps maintenant. L’Exécutif envisage de lancer de nouveaux types de prêts immobiliers : les prêts « in fine » ; et les prêts hypothécaires. Inspirés de modèles existants à l’étranger, ceux-ci pourraient offrir plus de flexibilité aux emprunteurs et redynamiser le marché. ImportantLe principe est simple : l’emprunteur ne rembourse que 80 % du montant du bien immobilier sur une durée classique de 20 ou 25 ans. Les 20 % restants font l’objet d’une hypothèque et ne sont remboursés qu’à la revente du bien, ne laissant à payer que des intérêts mensuels. En quoi ces prêts peuvent-ils être avantageux ? Ces nouveaux prêts pourraient offrir plusieurs avantages, à savoir : Des mensualités plus faibles : le fait de ne rembourser qu’une partie du capital chaque mois permet aux emprunteurs de prétendre à des mensualités plus abordables. Une plus grande capacité d’emprunt : les primoaccédants et les ménages aux revenus modestes pourraient ainsi accéder plus facilement à un logement et même revoir leurs ambitions à la hausse concernant la superficie du bien à acquérir. Un marché immobilier plus dynamique : en stimulant la demande, ces nouveaux prêts devraient contribuer à relancer le marché immobilier. Une alternative alléchante, mais pas sans risques ! Ces nouveaux types de prêts comportent également des risques, principalement pour l’emprunteur : Un endettement plus important : le report du remboursement du capital peut générer un endettement plus important sur le long terme. Un risque de défaut de paiement : en cas de difficultés financières, l’emprunteur pourrait se retrouver dans l’incapacité de rembourser l’hypothèque à la revente du bien. Le gouvernement souhaite rencontrer les acteurs du secteur bancaire pour discuter des modalités de mise en place de ces nouveaux prêts. Les observateurs suggèrent ainsi de bien analyser les avantages et les risques avant de les proposer à grande échelle. A retenir Le gouvernement adopte une stratégie pour revitaliser le marché du crédit immobilier. De nouveaux types de prêts seront lancés : les prêts « in fine » et les prêts hypothécaires. Ces prêts présentent plusieurs avantages : mensualités plus faibles, une plus grande capacité d’emprunt pour les primoaccédants. Ils comportent également des risques : un endettement plus important sur le long terme, un risque de défaut en cas de difficultés financières.