Taux de crédit immobilier : nouvelle baisse en décembre

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 20 décembre 2024 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le dimanche 29 décembre 2024 10:40 par la Rédaction Meilleurtaux

Les banques affichent clairement leur volonté de prêter aux porteurs de projets immobiliers en cette période de fin d’année. En effet, les barèmes des taux ont encore baissé pour le mois de décembre, et la moyenne s’établit actuellement en dessous de 3,50 %, toutes durées confondues.

La moyenne sur 25 ans à 3,29 %

D’après nos analystes,

Les emprunteurs peuvent actuellement obtenir des taux avantageux, et ce quel que soit la durée du remboursement.

Sur 25 ans, la moyenne se situe à 3,29 %, et sur 20 ans à 3,23 %. Pour les crédits sur 15 ans, celle-ci est à 3,18 %.

Les barèmes des taux immobiliers ont ainsi de nouveau baissé en ce mois de décembre, une initiative reflétant la volonté des banques d’atteindre leurs objectifs pour 2024 et d’ouvrir les vannes de crédit l’année prochaine. Il faut rappeler en effet que le déblocage des fonds se fera au printemps 2025 pour les dossiers soumis fin 2024 et ayant obtenu un accord.

À ce rythme, il est fort probable que le cap de 3 % soit franchi en janvier. Déjà, certains professionnels du secteur négocient des taux en dessous de ce niveau pour les meilleurs profils. Toutefois, certains courtiers tablent sur une stabilisation dans les mois à venir malgré la nouvelle baisse des taux directeurs de la BCE.

Une période propice à la mise en œuvre des projets immobiliers

Le mois de décembre est une période propice à la réalisation des projets immobiliers. La concurrence rude entre les organismes de crédit joue en faveur des emprunteurs et la baisse des barèmes des taux est une opportunité à ne pas rater.

Il est encore difficile d’anticiper l’évolution de la situation politico-économique en France et l’impact de la crise institutionnelle sur les marchés pour les mois à venir. Si elle perdure, elle pourrait inciter les banques à ajuster leur politique commerciale, et pousser les ménages à la prudence, entraînant un ralentissement de l’activité dans l’immobilier.