Les prix immobiliers se sont de nouveau repliés en novembre, en particulier dans les grandes villes. Il s’agit ainsi du deuxième mois consécutif de baisse. Néanmoins, les professionnels se veulent rassurants, rappelant que le marché est peu actif chaque année à cette période. Une baisse plus ou moins généralisée dans les grandes agglomérations… Pour illustrer ce mouvement de repli entre octobre et novembre, il est possible de citer Marseille et Grenoble où les prix ont reculé de -0,2 %, Strasbourg avec une baisse de -0,3 % ou encore Nantes et Bordeaux avec une diminution de -0,5 %. Il reste tout de même quelques agglomérations comme celles de Montpellier, Lyon et Angers où de légères augmentations ont été constatées, respectivement de +0,2 %, +0,3 % et +0,4 %. … mais une hausse marquée dans un certain nombre de communes périurbaines À l’inverse, certaines petites et moyennes communes à proximité des grandes villes voient les prix augmenter. Cette autre tendance est en grande partie due à un attrait croissant pour les maisons avec jardin depuis la crise du Covid et le développement du télétravail, facilité par la baisse des taux de crédit immobilier. Important Cependant, il est plus simple de trouver une maison abordable dans les communes aux alentours des grandes agglomérations où les prix sont moindres. En effet, il y est possible de dénicher des pavillons pour le même tarif qu’un appartement dans les grands centres urbains. Étant donné que la demande se concentre sur les villes périphériques proches et bien desservies, il en ressort logiquement une flambée des prix de l’immobilier dans ces localités. C’est notamment le cas à Marquette-lez-Lille avec un bond de +1 % et Lambersart avec + 3 % à la périphérie de Lille sur un an. À proximité de Nantes, les prix ont grimpé de +3 % et 4 % sur un an dans les villes de Basse-Goulaine et la Chapelle-sur-Erdre. Les plus fortes hausses ont été enregistrées à Laverune et Saint-Georges d’Orques à côté de Montpellier avec une augmentation moyenne de +10 % sur les 12 derniers mois. À retenir Les prix de l’immobilier baissent dans les grandes villes, mais augmentent en périphérie. L’attrait pour les maisons avec jardin de certaines communes à proximité des grands centres urbains fait grimper les prix dans ces zones. La crise sanitaire et le développement du télétravail ont accentué cette tendance à la recherche d’espaces plus verts et plus calmes.