Immobilier : taux d’intérêt en baisse, visites en hausse, les acheteurs enfin de retour ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 23 avril 2024 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le mercredi 24 avril 2024 16:01 par la Rédaction Meilleurtaux

Après des mois d’incertitude, un vent d’optimisme souffle sur le marché immobilier. La baisse des taux d’intérêt, conjuguée à l’envie croissante des Français de se projeter dans un avenir serein, stimule l’appétit des acquéreurs.

De leur côté, les agences immobilières observent un regain d’activité notable, marqué par une augmentation significative des consultations de biens, des demandes d’information et des visites.

Retour des acquéreurs : les consultations et les visites en forte augmentation

ImportantLes chiffres parlent d’eux-mêmes : le nombre de consultations de biens à la vente a bondi de +22,5 % par rapport au premier trimestre 2023, tandis que les demandes envoyées aux agences ont augmenté de +21,5 % et les alertes liées à des projets d’achat de +10 %.

Cette tendance se confirme par l’envolée du nombre de visites de biens, qui a doublé en un an, et les demandes de crédits immobiliers en hausse de +30 % depuis l’automne. De nouveau confiants dans l’avenir, les Français n’hésitent plus à s’engager dans des projets d’acquisition.

Des acheteurs plus exigeants et des négociations serrées

Si les acquéreurs sont plus nombreux, ils sont aussi plus exigeants. Ils prennent le temps de comparer les offres et de trouver le bien qui correspond parfaitement à leurs besoins. Les agents immobiliers notent une tendance à la multiplication des visites avant de se décider à concrétiser l’achat.

Cette exigence accrue se traduit également par des négociations plus serrées. Les candidats à l’acquisition n’hésitent pas à mettre à profit la légère baisse des prix constatée ces derniers mois pour obtenir des conditions d’achat plus favorables.

Un marché à plusieurs vitesses et des disparités régionales

La reprise du marché immobilier n’est pas homogène à l’échelle du pays. Les grandes métropoles, comme Paris, Lyon ou Marseille, semblent particulièrement dynamiques, bénéficiant d’une forte demande et d’une offre relativement limitée.

En revanche, le littoral et certaines zones rurales peinent à retrouver leur élan d’avant la crise. Cette disparité s’explique par plusieurs facteurs, tels que l’attractivité économique des territoires, l’accessibilité des prix et la disponibilité des biens.