Élargissement du prêt à taux zéro, baisse de la taxe foncière sur les terrains à bâtir dans les zones à fortes tensions… Pour l’immobilier, chaque nouvelle année apporte son lot de changements et 2016 ne déroge pas à la règle. En voici l’essentiel. Un PTZ élargi et plus souple À partir du 1er janvier 2016, le PTZ permet de financer jusqu’à 40 % du montant de l’achat du bien, quelle que soit la région où il est situé, contre 18 % à 26 % actuellement. Afin de toucher un public plus large, les plafonds de ressources ont été revus à la hausse pour s’aligner sur ceux du logement intermédiaire. Ainsi, en zone B1 (qui comprend les agglomérations de plus de 250 000 habitants), un couple marié avec deux enfants, dont le revenu annuel s’élève à 60 000 €, pourra désormais bénéficier de cette aide (le plafond est actuellement de 52 000 €). En zone C, le plafond passera de 44 000 € à 48 000 €, et de 72 000 € à 74 000 € en zone A (Paris, Côte d’Azur). Autres nouveautés : le remboursement peut être différé de 5 à 15 ans selon les revenus du ménage et, pour encourager les plus modestes, le contrat de prêt peut prévoir un allongement jusqu’à une durée maximale de 20 ans afin de réduire les mensualités. Le prêt à taux zéro permet désormais de financer l’achat d’un logement ancien nécessitant des travaux de rénovation (avec des travaux représentant au minimum 25 % du prix d’achat). Cette nouvelle mesure devrait profiter à 120 000 ménages, si l’on en croit les chiffres avancés par le ministère du Logement. Un coup du rabot sur la taxe foncière dans les zones tendues En octobre, la taxe foncière pour les terrains à bâtir a littéralement explosé dans 600 communes situées en zones dites tendues (marquées par une forte pénurie de logements). En effet, la taxe foncière y a été majorée de 25 % et les propriétaires ont été contraints de payer une taxe forfaitaire de 5 € par mètre carré ; des mesures censées libérer le foncier et soutenir la construction. Conscients de ces aberrations, les députés ont tenté de rectifier le tir. ImportantAinsi, un abattement sera appliqué pour les 200 premiers mètres carrés. Au-delà, la majoration de 25 % sera maintenue. Par contre, la taxe forfaitaire de 5 € par mètre carré ne sera plus réclamée.