Les loyers en région parisienne ne cessent de grimper depuis 2021

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 27 septembre 2024 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mercredi 2 octobre 2024 09:39 par la Rédaction Meilleurtaux

La forte demande sur le marché locatif de la région Ile-de-France tire les prix vers le haut au cours des trois dernières années. Selon une étude récente, l’augmentation a été de +0,8 % en 2021, puis de +2,4 % l’année suivante, et de +2,9 % en 2023.

Une croissance plus marquée en 2023

La croissance des loyers a été plus forte en 2023 comparée aux deux années précédentes.

ImportantCe mouvement a impacté en particulier les nouveaux locataires avec une revalorisation de +3,4 % pour l’ensemble de la région francilienne.

En revanche, la hausse a été plus modérée par rapport à 2022 à Paris intra-muros (+4,5 % contre +4,2 %).

Les nouveaux locataires d’un logement de 50 m² ont fait face à des loyers supérieurs à 1 000 euros en moyenne, avec un montant atteignant 1 276 euros à Paris et 1 043 euros dans les autres départements.

Pour les baux en cours, les loyers ont progressé en moyenne de +2,9 % en petite couronne et de +2,4 % en grande couronne.

Ainsi, pour un bien de surface équivalente, la facture s’élevait à environ 965 euros dans les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, et en Seine Saint-Denis, et à 873 euros dans les Yvelines, l’Essonne, le Val-d’Oise et la Seine-et-Marne.

Tout cela pourrait être une bonne nouvelle pour ceux qui envisagent de se lancer dans l’investissement locatif en région parisienne.

Non-respect des plafonds des loyers par certains bailleurs

Une autre étude a par ailleurs révélé que l’encadrement des loyers mis en place à Paris et dans plusieurs communes de la Seine-Saint-Denis n’est pas systématiquement appliqué par les bailleurs.

En effet, certains d’entre eux pratiquent des tarifs supérieurs aux seuils fixés, et d’après toujours cette enquête, un tiers des biens proposés à la location entre dans cette catégorie.

D’autre part, l’insuffisance de l’offre sur le marché incite les propriétaires à augmenter les loyers. Et la situation pourrait ne pas s’améliorer dans le futur étant donné que les logements énergivores seront interdits de location dans les prochaines années.