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Acquérir sa résidence principale, est-ce toujours une décision pertinente ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 4 juin 2025 .
Temps de lecture : 6 min

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L’immobilier a toujours tenu une place centrale dans les stratégies patrimoniales des Français. Pourtant, dans un contexte où les prix restent élevés et où le taux immobilier connaît une relative accalmie, la question suivante trouve sa pertinence : faut-il encore viser l’achat de sa résidence principale, ou repenser entièrement son approche de l’accession à la propriété ? Entre aspirations profondes, contraintes budgétaires et nouveaux équilibres géographiques, l’investissement immobilier ne peut plus être abordé comme une réelle évidence.

Une aspiration culturelle et patrimoniale profondément ancrée

Devenir propriétaire de sa résidence principale demeure l’un des objectifs les plus répandus chez les Français. Ce désir s’appuie sur plusieurs motivations durables :

  • la volonté d’échapper à la précarité locative, aux hausses imprévisibles de loyers et à la dépendance vis-à-vis des bailleurs ;
  • la recherche d’une stabilité à long terme, notamment en vue de la retraite ou de la transmission patrimoniale ;
  • le symbole d’une réussite sociale, encore fortement associé à la possession d’un bien immobilier.

Depuis la crise sanitaire de 2020, cette quête de propriété s’est encore renforcée. L’immobilier est perçu comme une valeur refuge dans un monde incertain, doublé d’un actif tangible rassurant.

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Une réalité économique qui freine les ardeurs

Malgré cette forte demande, la réalité du marché rend l’accès à la propriété complexe, en particulier pour les primo-accédants :

  • des prix immobiliers très hétérogènes selon les zones : sur l’ensemble du pays, d’après une estimation réalisée par deux acteurs de référence du secteur, le mètre carré s’affiche à 3 078 euros en moyenne, mais dépasse facilement les 9 400 euros en région parisienne ;
  • un niveau d’apport personnel souvent dissuasif, notamment dans les grandes villes, où l’achat suppose des revenus solides et parfois un soutien familial ;
  • des coûts annexes lourds, comme les droits de mutation, la taxe foncière ou les travaux de rénovation énergétique.

Même si les taux immobilier demeurent en baisse – 3,07 % en avril 2025, contre 4,20 % fin 2023 d’après l'Observatoire Crédit Logement-CSA –, cette amélioration des conditions de crédit ne suffit pas à compenser l’inflation dans les zones tendues.

Des stratégies alternatives émergent

Face à ces obstacles, de nouvelles « options » apparaissent, adaptant le rêve de propriété à la réalité du terrain :

  • investir dans des villes moins chères tout en continuant à louer dans des centres urbains attractifs ;
  • miser sur les marchés de report, c’est-à-dire les communes périphériques bien desservies et plus accessibles, où l’offre de logement reste dynamique ;
  • acquérir un bien locatif dans un premier temps, permettant d’accéder à la pierre tout en générant des revenus complémentaires ;
  • rester locataire, mais épargner activement dans des placements financiers, ce qui exige cependant une rigueur budgétaire difficile à maintenir.

Chacune de ces alternatives répond à une logique patrimoniale spécifique, avec ses avantages, ses contraintes, et ses prérequis en matière de financement ou d’éligibilité au crédit immobilier.

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Le crédit immobilier : un levier « forcé »

L’un des arguments forts en faveur de l’achat de sa résidence principale reste le recours au prêt immobilier, puisque :

  • il permet de construire progressivement un patrimoine tangible, sans disposer dès le départ d’une épargne équivalente au prix du bien ;
  • il protège contre l’inflation, notamment en figeant une mensualité (à taux fixe) alors que les loyers continuent d’augmenter ;
  • il donne accès à un capital transmissible, contrairement à un parcours locatif où les sommes versées sont définitivement perdues.

Autrement dit,

ImportantMême si les prix sur le marché paraissent élevés à court terme, l’endettement sur 20 à 25 ans permet de lisser l’effort d’achat tout en capitalisant sur un actif réel.

Acheter oui, mais à certaines conditions

Il ne s’agit pourtant pas de foncer tête baissée. Acheter un bien immobilier engage sur le long terme et doit être envisagé en tenant compte de plusieurs facteurs.

Une certaine stabilité géographique est essentielle.

En effet, l’achat d’un bien immobilier demeure pertinent si l'on prévoit de rester dans la même zone pendant au moins 7 à 10 ans. En deçà de ce délai, les frais d’acquisition (notamment les droits de mutation, frais de notaire, frais de garantie, etc.) et de revente peuvent anéantir les bénéfices de l’investissement. La location demeure ainsi une option plus souple pour les personnes ayant un projet de mobilité professionnelle ou personnelle à court terme.

Une capacité financière maîtrisée doit également être assurée sur le long terme.

Concrètement, les mensualités de crédit ne sont que la partie visible de l’iceberg. À cela s’ajoutent les charges de copropriété pour les logements collectifs, les travaux d’entretien, les taxes locales, notamment la taxe foncière, en constante augmentation dans certaines communes, ainsi que les aléas de la vie (perte d’emploi, changement de situation familiale). Il est indispensable d’anticiper un reste à vivre suffisant une fois les échéances réglées.

Une bonne connaissance du marché local permet aussi d’éviter les mauvaises surprises, car acheter au « mauvais » prix, dans une zone mal desservie ou en perte d’attractivité, peut nuire à la valorisation future du bien. Il est donc conseillé d’étudier les dynamiques urbaines, les projets d’aménagement et l’évolution démographique de la commune ciblée, sans se limiter aux prix affichés.

Enfin, la prudence sur la taille et la nature du bien s’impose.

Vouloir à tout prix une grande surface ou une maison individuelle peut mener à des sacrifices importants en termes de localisation, de temps de trajet ou de qualité de vie. Il est parfois plus judicieux de commencer par un bien plus petit, bien situé, évolutif ou facilement revendable, quitte à envisager une montée en gamme progressive dans le temps.

Cette logique consistant à « acheter petit et voir plus grand plus tard » séduit de nombreux primo-accédants, qui voient dans l’achat progressif une manière plus réaliste d’accéder à la propriété.

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L'immobilier, un pilier du patrimoine à adapter à son parcours de vie

Malgré les contraintes croissantes,

ImportantL’immobilier conserve une place centrale dans la stratégie patrimoniale des ménages français. Il s’agit en effet d’un actif tangible, durable et peu volatil, qui remplit à la fois des fonctions pratiques – se loger – et patrimoniales – transmettre, sécuriser, valoriser –.

Cependant, le bien-fondé de l’achat d’une résidence principale dépend fortement du contexte personnel et professionnel de chacun.

Par conséquent, les jeunes actifs doivent raisonner en termes d’étapes : à l'entrée dans la vie professionnelle, les revenus sont souvent modestes, les perspectives d’évolution rapide, et la mobilité géographique élevée. Dans ce cadre, un achat immobilier peut être trop contraignant. Il convient alors de différer cet achat, ou de le réorienter vers un investissement locatif dans une zone accessible, tout en continuant à louer son logement principal dans une ville où l’on travaille.

Les couples ou familles stabilisées peuvent toutefois prioriser l’acquisition.

Et une fois la situation géographique, professionnelle et familiale établie, l’achat d’un bien immobilier devient plus rationnel. Il offre une sécurité à long terme, une visibilité budgétaire, et peut être un moyen efficace de se constituer un patrimoine transmissible. Cela suppose néanmoins d’accepter certains compromis en termes de surface, de localisation ou d’équipements.

Les profils à hauts revenus doivent « jongler » entre achat et diversification.

En effet, si l’achat de la résidence principale reste intéressant, il doit être mis en balance avec d’autres opportunités de placement. Immobilier locatif, marchés financiers, assurance-vie ou capital-investissement peuvent parfois proposer des rendements plus élevés ou une plus grande flexibilité. Tout dépend du niveau d’imposition, du profil de risque et des objectifs patrimoniaux.

Les seniors ou futurs retraités doivent privilégier la simplicité et la gestion à long terme, puisqu’en fin de carrière, l’objectif n’est plus l’accumulation, mais la stabilité, la liquidité et la transmission.

Dernier point,

Il ne faut pas négliger la dimension psychologique de l’achat.

Pour certains, être propriétaire procure un sentiment de sécurité, même si cela se fait au détriment de la rentabilité. Pour d’autres, la flexibilité, la mobilité et l’absence d’attaches l’emportent sur la stabilité patrimoniale.

Adapter sa stratégie immobilière à sa trajectoire de vie permet ainsi de prendre des décisions éclairées et durables, sans céder à la pression sociale ou aux idées reçues.

À retenir
  • L’achat de la résidence principale reste un objectif fort, mais difficile à atteindre pour beaucoup de ménages.
  • Entre apport personnel élevé, inégalités territoriales et coût de l’accession, les primo-accédants doivent souvent explorer des stratégies alternatives.
  • Le recours au crédit immobilier reste un levier puissant, mais il nécessite une stabilité géographique et une certaine capacité financière à long terme.
  • L’achat immobilier reste pertinent, à condition d’être bien préparé.
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