Le niveau de l’activité immobilière en France est tombé à un seuil inédit

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 24 février 2025 .
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Publié le lundi 24 février 2025 10:13 par la Rédaction Meilleurtaux

Dans sa dernière note de conjoncture publiée le 5 février 2025, les Notaires de France estiment que le marché de l’immobilier ancien en France touche son plancher. Néanmoins, le communiqué est nuancé par une reprise encore trop hétérogène et par une frilosité de la population face à la situation sociopolitique.

Une baisse qui se résorbe progressivement depuis mars 2024

Après avoir atteint la baisse la plus forte en février 2024 avec un recul de 23,4 % sur un an, l’activité sur le marché de l’immobilier ancien en France continue de décroître, mais à un rythme plus modéré. Le ralentissement a été moins prononcé en novembre 2024 avec une diminution des transactions de 12 % sur une période d’un an.

Selon les Notaires de France, le marché immobilier français serait à son niveau le plus bas et devrait amorcer une phase de stabilisation après deux ans de chute brutale.

Plusieurs facteurs contribuent à la fin de l’engrenage baissier qui a suivi la crise énergétique et l’inflation qui en a découlé. Le taux de crédit immobilier recule lentement depuis plusieurs mois, renforçant ainsi le pouvoir d’achat des acquéreurs potentiels. La courbe de l’inflation décline également. Néanmoins, l’évolution à la hausse des transactions est encore trop hétérogène à travers le territoire et ne permet pas d’initier une véritable reprise.

Le prix de l’immobilier ancien continue de chuter

Sur un an, le prix de l’immobilier en France continue de refluer, en partie à cause de la détérioration de la confiance des ménages français. Au troisième trimestre de l’année dernière, le prix des logements dans l’ancien a ainsi enregistré une diminution de 3,9 %. Cependant, en analysant les avant-contrats, les notaires constatent une décélération notable du mouvement. Le recul devrait se limiter à 0,7 % pour le mois de février 2025.

En France métropolitaine, seules la ville d’Amiens et la Haute-Corse enregistrent une courbe positive avec respectivement +2,3 % et +4,5 %. L’enchérissement des biens se remarque aussi dans les départements ultramarins, avec en tête la Martinique qui voit le prix médian du mètre carré dans l’ancien bondir de 11 %.