Le surendettement est en baisse en France. Cette situation due essentiellement au durcissement des conditions de prêt, est également favorisée par la dématérialisation des services bancaires. La révolution amorcée dans les années 2000 conduit à une digitalisation de la plupart des opérations complexes, y compris la procédure de regroupement de crédits, qui aide les ménages à optimiser leur budget. La numérisation des banques continue Avec l’émergence des agences 100 % numériques, les banques classiques ont dû s’adapter à ce mode de fonctionnement. Ainsi, à partir des années 2000 sont apparus de nouveaux opérateurs, dont une partie est issue des groupes historiques : Boursorama pour la Société Générale, BforBank pour le Crédit Agricole, Hello bank pour BNP Paribas… Les procédures réalisables en ligne se sont multipliées. Si auparavant, il s’agissait uniquement de consulter ses comptes et de planifier des virements, les clients peuvent désormais bénéficier des services disponibles en agence, notamment grâce à la signature électronique. Toutefois, le contact humain reste plébiscité par une grande partie des consommateurs. En effet, les « Digital Natives » de la génération Y continuent à privilégier le contact avec les conseillers bancaires. Ainsi, malgré ces clients hyperconnectés, les banques ont besoin de maintenir les échanges directs dans leur stratégie. La plupart des opérations complexes sont désormais faisables en ligne Parmi les procédures autrefois réservées aux agences, le rachat de crédit peut aujourd’hui s’effectuer en ligne. Les institutions qui proposent cette offre mettent à disposition des clients un dossier à remplir et à envoyer par courrier électronique. Les deux parties épargnent ainsi le temps et les moyens matériels nécessaires aux traitements de dossiers en agence (déplacement, impression, frais d’envoi, etc.) Important Ce procédé consistant à regrouper les crédits du ménage dans le but de faire baisser les mensualités a permis de réduire le nombre de personnes surendettées en France. En effet, sur les demandes reçues entre 2014 et 2017 par les commissions de surendettement, le nombre de dossiers a diminué de -13 %. Les conditions d’obtention de prêt immobilier devenues plus contraignantes pour les ménages très endettés, ainsi que la réduction des taux d’intérêt, constituent d’autres facteurs ayant contribué à cette amélioration.