À l’heure où l’on se dirige vers la fin de l’année 2020 marquée par la crise sanitaire, les autorités sanitaires américaines ont enfin donné leur feu vert au vaccin mis au point par l’Alliance américano-allemande. Mais la majorité des gouvernements restent sceptiques quant à ce présumé remède contre le covid-19. En une année, la pandémie du covid-19 a causé la mort de 1,6 million de personnes à travers la planète. Le bilan des décès pourrait d’ailleurs s’alourdir davantage tant l’épidémie ne semble pas vouloir céder de terrain. En effet, la quasi-totalité des pays du monde fait face à un net regain de la pandémie, alors que le taux de contamination affichait une tendance baissière entre le mois de mai et juillet. À l’heure actuelle, on ne saurait encore dire quand ce virus, sollicitant d’énormes efforts financiers, notamment de la part de l’Assurance maladie et de la mutuelle santé, sera totalement éradiqué. Ce qui est certain, c’est que chaque gouvernement s’y attèle. Comme l’en attestent les nouvelles mesures sanitaires instaurées dans différents pays. Une campagne de vaccination jugée précipitée La grande nouvelle du moment concernant les réformes pour lutter contre l’épidémie du covid-19 est le vaccin dénommé Pfizer-BioNTech, mise au point dans l’usine Pfizer dans l’État du Michigan aux États-Unis. C’est une initiative de l’alliance américano-allemande. ImportantÀ savoir, la conception de ce remède aura requis plusieurs travaux et recherches et il semblerait qu’elle soit finalement au point. En effet, ce remède contre le coronavirus vient d’être approuvé par les autorités sanitaires américaines. D'ailleurs, les premiers vaccins devraient être administrés d’ici les prochains jours. Un point qui inquiète toutefois de nombreux observateurs, ces derniers estimant qu’il est encore trop tôt pour prendre cette voie. ImportantIl est à noter que la situation est de plus en plus critique aux États-Unis où l’on vient d’enregistrer plus d’un million de nouveaux cas de contamination. Il s’avère ainsi urgent d’administrer au plus vite ces vaccins, au risque de définitivement perdre le contrôle de la propagation du covid-19. Il n’est d’ailleurs plus à redire que les États-Unis sont le pays le plus touché par le coronavirus. Ils totalisent à l’heure actuelle plus de 16 millions de cas et déplorent 299 093 décès. D’ici la fin de l’année, le gouvernement américain espère pouvoir vacciner 20 millions de citoyens et 100 millions à la fin du premier trimestre 2021. Chacun sa stratégie ImportantLes États-Unis vont donc devenir le premier pays à administrer un vaccin anti-covid-19, mais il devrait être rapidement suivi par d’autres nations. En effet, le Canada, l’Arabie Saoudite, le Royaume-Uni, Bahreïn, et le Mexique ont également approuvé le remède élaboré dans une usine du Michigan. L’approbation des autorités sanitaires de ces différents gouvernements semble être la preuve que ce vaccin est efficace, néanmoins les autres pays doutent encore et plébiscitent d’autres alternatives. En Allemagne par exemple, qui a pourtant contribué à l’élaboration du Pfizer-BioNTech, les autorités optent pour le moment pour un confinement partiel malgré une situation devenue hors de contrôle, comme l’a déclaré Markus Soder, le dirigeant de la Bavière. À préciser que les mesures sanitaires imposées sont quasi semblables à celles adoptées au mois de mars. ImportantEn France, les autorités sanitaires n’ont pas donné leur approbation à ce vaccin américano-allemand et prévoient de lancer une campagne de dépistage massive dans certaines régions. Les rumeurs laissent entendre que les premiers tests seront effectués dans le Havre d’ici la fin de l’année, puis ce serait le tour d’agglomérations comme Saint-Étienne ou Roubaix, des zones où l’on enregistre une forte circulation du virus.