D’après les spécialistes du marché immobilier belge, le taux moyen des prêts hypothécaires fixe a grimpé à 1,12 % en début mai contre 0,94 % un mois plus tôt. Cette remontée est liée à celle des taux de rendement à 10 ans des emprunts de référence. Or après être repassé au-dessus de zéro en mars, l’OLO belge (Obligation Linéaire) se situe actuellement à 0,09 %. Remontée des taux à long terme au-dessus de 1 % Avant fin avril, les taux à long terme n’avaient pas encore franchi la barre de 1 %, puisqu’en moyenne, il se négociait entre 0,94 % et 0,98 %. Mais dès le début du mois de mai, il a dépassé ce cap symbolique et s’affichait même à 1,12 % le 7 mai. Ce mouvement se reflète sur le taux fixe moyen des prêts hypothécaires sur 20 ans. Important Malgré une légère volatilité, les taux devraient rester proches de leurs niveaux bas historiques actuels. En effet, sur le marché extrêmement concurrentiel du crédit immobilier, les groupes bancaires ne peuvent pas se permettre d’appliquer des taux trop élevés par rapport à ceux de leurs homologues. Manque de visibilité sur le long terme Selon les banquiers, La répercussion du mouvement des taux d’intérêt à long terme sur leurs barèmes tarifaires reste pour l’instant minime . Par exemple, en cas de hausse du taux de l’OLO à 10 ans, les taux des crédits résidentiels peuvent être impactés à hauteur de 25 % de cette augmentation , expliquent-ils. Ainsi, le taux d’affiche pour le crédit à taux fixe sur 20 ans est passé de 1,951 % à 1,973 % entre mi-mars et mi-mai. Néanmoins, ces spécialistes redoutent une croissance supplémentaire des taux d’intérêt dans le courant de l’année. Important En revanche, au-delà de 2021, ils indiquent ne pas avoir de visibilité quant à la potentielle évolution des taux. Pour alléger leurs mensualités, les ménages peuvent recourir au rachat de crédits. Cette opération consiste à regrouper les soldes des différents emprunts en cours dans un nouveau contrat unique. D’une part, ce système simplifie la gestion de ses finances personnelles puisque le prêt « groupé » est associé à une échéance prélevée une seule fois. D’autre part, la durée de remboursement augmente, ce qui permet de diminuer le montant de chaque paiement mensuel. La contrepartie est que cet allongement majore les intérêts, et donc l’endettement global.