En cette période de crise, rares sont ceux qui peuvent acheter une voiture au comptant. Les formules qui séduisent le plus les Français sont les locations longue durée et les locations avec option d’achat, en dépit du fait qu’elles reviennent plus chères aux acquéreurs qu’un crédit auto classique. Du côté des constructeurs, le leasing est un filon qu’il faut impérativement exploiter. La formule idéale ? Comme il s’agit de commerce, normalement, la transaction doit être plus avantageuse pour le vendeur que pour l’acheteur. Sinon, ce serait une vente à perte. Mais certaines formules se révèlent moins contraignantes que d’autres pour l’acheteur. Parmi les plus populaires figurent la location longue durée (LLD) et la location avec option d’achat (LOA). Si ces formules sont autant plébiscitées, c’est parce que le mode de consommation a changé. Aujourd’hui, les automobilistes priorisent l’usage plutôt que la possession. ImportantLa LLD et la LOA sont alors beaucoup plus intéressantes pour la simple raison que, financièrement parlant, un loyer reste moins conséquent qu’une mensualité. De plus, ces formules permettent de disposer immédiatement d’un véhicule, sans présenter un apport comme cela peut être le cas dans un achat à crédit conventionnel. Néanmoins, la LOA et la LLD s’accompagnent également de leur lot d’inconvénients. Dans la majorité des cas, les organismes qui les proposent sont moins regardants sur la solvabilité de leurs clients. Le risque de surendettement est réel À la différence des crédits contractés auprès des banques, les opérations de LOA et de LLD ne font pas l’objet d’enquêtes poussées pour évaluer l’éventuel endettement des clients qui choisissent ces formules. Pourtant, le risque d’insolvabilité est réel, surtout dans le contexte actuel où la crise sanitaire a fortement rogné les revenus des ménages. Heureusement, en cas de difficultés, des recours s’offrent aux clients. Comme avec les prêts à la consommation ou les prêts immobiliers, ils ont la possibilité de négocier un rachat de crédits, c’est-à-dire qu’ils peuvent transférer le contrat de location à un organisme financier ou bien à un tiers (particulier).