Certes, le Covid-19 ne fait pas de distinction entre pauvres et riches, et l’infection peut toucher aussi bien un cadre supérieur qu’un salarié au SMIC, mais le fait est que son impact se fait beaucoup plus sentir sur les personnes vivant sous le seuil de la pauvreté. Des études se sont intéressées aux réelles retombées de la crise sur les enfants issus de milieux défavorisés. La précarité fragilise contre la maladie La pandémie de Covid-19 n’a pas apporté qu’une crise sanitaire. De même, elle a plongé le monde dans une grande crise économique inédite. Avec la cessation de toutes activités professionnelles à cause des confinements, ceux qui ont pu recourir au télétravail font figure de privilégiés. Les personnes qui ont subi le chômage partiel s’en sortent plutôt bien également. Mais de nombreux travailleurs ont perdu définitivement leur emploi ou sont incertains de réintégrer leur poste. Le Covid-19 a donc aggravé la situation des familles qui étaient déjà en difficulté. Et de manière inéluctable, cette précarité grandissante se répercute sur les enfants. ImportantD’après une étude menée par des spécialistes en psychologie infantile, directement et indirectement, la maladie a eu un impact dévastateur sur les plus jeunes, à la fois sur le plan physique et émotionnel. L’angoisse des parents rejaillit sur les enfants La période actuelle est fortement anxiogène. Les parents sont soumis à une très grande pression, et encore plus pour ceux vivant sous le seuil de la pauvreté. En plus de se préoccuper de leur santé et de celle de leurs enfants, les parents doivent faire face aux difficultés du quotidien, lequel est rythmé par le paiement des factures et le remboursement des dettes, en plus des dépenses journalières pour les besoins fondamentaux. Le rachat de crédits ou le regroupement sont devenus légion. Tout ceci est générateur de stress et n’aide pas à apaiser le climat au sein du foyer. Même s’ils ne s’en occupent pas, les enfants ressentent également le poids de ces problèmes. Cette préoccupation engendre des répercussions plus ou moins graves sur leur santé. Même s’ils n’attrapent pas le Covid-19, d’une manière ou d’une autre, les enfants des milieux défavorisés souffrent de la pandémie.