Les inégalités économiques plus marquées au Québec que dans les autres provinces du Canada

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 28 avril 2021 .
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Publié le mercredi 28 avril 2021 11:55 par la Rédaction Meilleurtaux

Les inégalités économiques concernent toutes les provinces du Canada au cours de ces deux dernières décennies. Néanmoins, les statistiques officielles ont montré que celles-ci sont plus marquées au Québec. Et ce, même si la valeur du patrimoine des ménages les plus fortunés dans cette province est largement inférieure à celles des familles aisées dans les autres régions du pays.

En effet, en 2019, la valeur nette moyenne des plus nantis au Canada s’élève à 2,5 millions de dollars, contre 1,4 million de dollars au Québec. Par ailleurs, les ménages les plus pauvres ne disposent en moyenne que d’un avoir net de -364 dollars dans cette province, et -500 dollars pour le Canada.

Disparité croissante des richesses dans toutes les provinces canadiennes

En 20 ans, la disparité des richesses dans toutes les provinces canadiennes s’est accrue.

Important Il est vrai que l’écart entre opulents et démunis est particulièrement marqué au Québec, néanmoins, toutes les régions comptent environ la même proportion de personnes en situation de faible revenu.

À noter toutefois que plus de la moitié des Québécois (52,2 %) appartenait à la classe moyenne en 2018, et 28,3 % étaient en situation de pauvreté. Ceux-ci ne disposaient en moyenne que d’un avoir net de -364 dollars avant l’avènement de la pandémie. Le pourcentage est à peu près similaire pour le Canada et l’Ontario : respectivement 48,9 % et 42,8 % de classe moyenne, et 30,2 % et 31,7 % de ménages très modestes.

Afin de réduire leur taux d’endettement et apporter de l’oxygène à leurs budgets au quotidien, les ménages les plus pauvres peuvent demander un rachat de crédits.

La flambée des prix immobiliers accentue les écarts de richesse au Québec

D’après l’analyse de certains experts, les disparités de richesse au Québec résultent en partie de la hausse constante des prix immobiliers. Ceci bloque l’accès des ménages aux revenus modestes à la propriété et les contraint à s’acquitter de loyers coûteux.

Toutefois, grâce à la fiscalité appliquée par les autorités provinciales et une redistribution plus équitable des richesses, la situation des moins nantis s’est légèrement améliorée.