La politique monétaire expansionniste de la Banque d’Angleterre n’a pas le même impact sur les ménages britanniques. Pour ceux qui disposent de peu de liquidités, la hausse des taux d’intérêt les incite à réduire leurs dépenses de consommation. En revanche, pour les autres catégories de ménage, les fluctuations des taux ne les contraignent pas à changer leurs habitudes de consommation. Ceci ressort d’une note diffusée par la Banque de France au cours de la dernière semaine du mois de juillet. Ce document a également indiqué que les effets de la politique monétaire varient en fonction de la capacité de refinancement des ménages. Dépenses contraintes élevées pour ceux qui disposent de peu de liquidités ImportantLa hausse des taux d’intérêt stimule la consommation des ménages qui ne disposent que très peu de liquidités, et ce, peu importe leur niveau de vie. Pour ces derniers, les dépenses contraintes sont élevées et certains d’entre eux ont plusieurs prêts à rembourser. Afin d’équilibrer leur budget au quotidien, ces ménages n’ont d’autres options que d’alléger leurs charges. Pour cela, la solution la plus simple consiste à demander un rachat de crédit. Cette opération permet d’obtenir de meilleures conditions de prêt : une seule mensualité à verser pour l’ensemble des dettes, rallonge de la durée de remboursement, et de ce fait, baisse du montant des mensualités, et éventuellement un taux d’intérêt plus faible. Par ailleurs, les habitudes de consommation des ménages qui n’entrent pas dans cette catégorie restent inchangées malgré la fluctuation des taux d’intérêt de la BoE. Ceux-ci ont d’ailleurs bénéficié d’une hausse temporaire de leurs revenus entrainée par les répercussions indirectes de la politique monétaire expansionniste de la Banque centrale britannique. La baisse des taux d’intérêt ne dope pas pour autant la consommation des ménages ImportantD’après cette note, la baisse des taux d’intérêt ne dope pas pour autant la consommation au Royaume-Uni. D’autant plus que la capacité de refinancement d’un grand nombre de ménages reste limitée, notamment en matière d’emprunt immobilier. Une hausse des taux les pousse en revanche à réduire leurs dépenses.