Certes, il y a eu le déconfinement et que, malgré une recrudescence du nombre de personnes contaminées par le coronavirus, la vie des Français est en train de retrouver un semblant de normalité. Cependant, le confinement a laissé de nombreuses cicatrices qui ne vont pas disparaitre. Avec la crise économique qui s’annonce, les Français ne cachent pas leur inquiétude. Une rentrée pas comme les autres La rentrée est l’occasion pour deux quotidiens français, Le Figaro et Franceinfo, de sonder l’état d’esprit des Français en cette période d’après-crise – même si la pandémie n’a pas encore totalement disparu. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ambiance est loin d’être festive. D’un côté, il a fallu adopter les fameux gestes barrières qui, mine de rien, bouleversent grandement le quotidien des Français ainsi que leurs interactions. Mais globalement, le port du masque ou le respect de la distanciation sociale semblent être entrés dans les mœurs (75 % acceptent volontiers de mettre leur masque en extérieur). ImportantAvec le retour des vagues de contamination, l’inquiétude grandit, surtout chez les séniors de plus de 65 ans. 61 % d’entre eux avouent être dans la crainte permanente d’être infectés par le virus. Tous âges confondus, ce pourcentage atteint 55 %. Qu’en est-il de la santé financière ? La crainte pour sa santé est une chose, les incertitudes liées à la situation financière en sont une autre. Malgré l’épargne presque forcée constituée pendant le confinement, les Français ont peur que leur situation financière ne se dégrade encore plus. ImportantBeaucoup anticipent la faillite de leur entreprise, les amenant à grossir les rangs du chômage. Même ceux qui sont assurés de retrouver leur travail ne sont pas sûrs d’être rémunérés autant qu’avant. Une baisse du pouvoir d’achat est donc une forte probabilité. Mais alors, comment faire avec les crédits ? Avant la crise, le contexte était tellement favorable que les ménages français se sont mis à beaucoup emprunter. Pour cause de pandémie, ils ont obtenu un sursis dans le remboursement, mais tôt ou tard, ils devront s’y résoudre. Heureusement qu’ils peuvent actionner quelques leviers pour alléger le poids de leurs dettes. Pour le crédit immobilier, ils peuvent procéder à une délégation d’assurance. Pour les autres, le mieux à faire serait de se lancer dans un rachat de crédits. Cela permettrait de combiner tous les prêts en un seul et de négocier un nouvel échelonnement des remboursements, de manière à disposer de plus de reste à vivre.