Les gouvernements des pays membres de l’Union européenne font face à une forte récession suite à l’arrêt des activités économiques depuis le mois de mars 2020. Avec le ralentissement de l’épidémie du coronavirus, les dirigeants de chaque État tentent, chacun de leur côté, de relancer l’économie de leurs pays par la mise en place de mesures de soutien. Pour sa part, la France a choisi comme priorité la survie des entreprises et l’aide aux ménages les plus vulnérables. Pour cela, le gouvernement ne devrait annoncer un plan de relance national qu’au mois de septembre, mais différents dispositifs ont été déployés pour soutenir l’économie : chômage partiel, prêts garantis par l’État, etc. Les autres pays membres de l’UE appliquent à peu près la même stratégie en attendant le plan de relance massif prévu voir le jour le 27 mai prochain. Limiter les impacts de la crise sanitaire sur l’économie Ainsi, les plans de relance économique des États membres de la zone euro entraineront une hausse sensible des dettes publiques notamment pour les pays les plus touchés par le Covid -19, comme la France et l’Italie. En revanche, pour l’Allemagne, le déficit budgétaire reste limité étant donné que le pays a adopté le principe de « frein à l’endettement » depuis plusieurs années et dispose de 47,8 milliards de réserves. Important La France prévoit 50 milliards d’aides directes et 300 millions de prêts garantis par l’État dans son plan de relance. La part du dispositif de financement de l’activité partielle se chiffre à 14 milliards d’euros. Les ménages menacés par des baisses des revenus liées à la perte d’emploi ou au chômage partiel, et qui doivent rembourser plusieurs prêts, pourraient alléger leurs charges en procédant à un rachat de crédits. Le plan de relance massif prévu pour le 27 mai Objet de nombreux désaccords entre les pays du sud de l’Europe et ceux du nord, le plan de relance tarde à voir le jour. Lourdement touchés par l’épidémie, les premiers prétendent à des subventions, tandis que les seconds préfèrent s’en tenir aux prêts. En attendant le 27 mai, la Commission devrait trouver un terrain d’entente entre les deux camps.