Selon un sondage IFOP commandé par la branche services immobiliers du BNP Paribas, les Français envisagent d’épargner davantage au sortir du confinement. Parmi les produits d’épargne les plus plébiscités, le livret A et le livret Développement durable arrivent en tête. Considérée comme une valeur refuge, la pierre continue pour sa part d’attirer les Français. Les épargnants souhaitent notamment profiter de la sécurité qu’elle offre. Des intentions qui témoignent la prudence La grande majorité des Français ont témoigné une grande prudence au sortir du confinement. Ce besoin de sécurité se manifeste en premier lieu par la volonté de constituer une épargne. Important Ainsi, 84 % d’entre eux souhaitent placer leurs économies sur des supports financiers, en vue d’en tirer un profit. 50 % des épargnants potentiels pensent s’orienter vers le livret A et le livret Développement durable notamment. Un peu moins de 40 % ne se sont pas encore prononcé sur le type d’épargne à privilégier. Le placement immobilier a également le vent en poupe. Ils sont 18 % à envisager l’achat d’un bien. Pour cela, ils sont prêts à souscrire un nouveau prêt, voire à opérer un rachat de crédit en cours, pour concrétiser leur projet. Par ailleurs, 800 000 Français déclarent vouloir se tourner vers les SCPI. Ce placement permet de s’affranchir des contraintes de gestion classiques tout en préservant les avantages financiers de la pierre. Enfin, trop fortement soumis aux soubresauts de la bourse, les contrats d’assurance-vie et les placements boursiers ne semblent plus avoir la cote. Un regain de confiance constaté depuis le déconfinement Un peu moins de trois quarts des personnes interrogées par l’IFOP ont répondu avoir bien vécu les longues semaines de confinement. Cette proportion s’élève même à 80 % pour les travailleurs qui ont dû recourir au télétravail. Important Les Français qui ont eu la chance d’avoir passé ces deux mois dans une maison avec jardin se sentent également peu affectés par le confinement. En revanche, du côté des ménages plus modestes qui ont été cloîtrés dans des appartements exigus, plus de la moitié (53 %) d’entre eux expliquent avoir vécu cette période difficilement. Pour les salariés plus particulièrement, la fin du confinement changera leur perception du monde professionnel. Ainsi, le bien-être au travail constitue la première préoccupation pour 80 % d’entre eux et ils s’attendent à ce que leurs employeurs en fassent autant. 30 % envisagent par ailleurs de poursuivre le télétravail quand cela est possible.