Même si de nombreux observateurs ont émis des doutes concernant la possible formation d’une bulle immobilière dans l’Hexagone, la conjoncture tend à faire penser que cette hypothèse peut se vérifier cette année si la situation n’évolue pas. Les taux resteront à un niveau extrêmement bas pendant que les prix vont continuer à grimper. De nombreux ménages vont renoncer à leur rêve de devenir propriétaire. 2019, l’année de tous les records ! L’année dernière, le niveau « plancher » des taux n’a cessé de reculer. En parallèle, les banques ont vu leur volume de crédits exploser, un phénomène qui a débouché sur un nombre de transactions record. L’endettement des ménages a également atteint des sommets inédits, allant jusqu’à susciter l’inquiétude des autorités financières. Certains ménages étaient endettés à hauteur de 80 %. Important La politique du taux bas prônée par la BCE a profité aux emprunteurs. Mais le revers de la médaille a été que les prix n’ont eu de cesse de grimper, notamment dans des villes, comme Paris, Bordeaux, Reims ou Grenoble. La capitale a été la première à dépasser la barre des 10 000 euros le mètre carré, mais elle a été ensuite imitée par Bordeaux, pour des logements situés en plein centre-ville. Cette flambée des prix tend inévitablement à penser qu’une bulle spéculative est en train de se former étant donné que ces prix semblent tout à fait déconnectés de la réalité du marché. Aucune baisse à prévoir dans l’immédiat Toujours selon les observateurs, Une remontée des taux d’emprunt ne parait pas envisageable lors des prochains mois. Il semble donc que les prix vont continuer à grimper et qu’une grande partie des aspirants à la propriété se retrouveront exclus du marché, faute de moyens. Mais un maintien, voire une baisse des taux n’est pas que préjudiciable, en particulier pour les emprunteurs qui ont l’occasion de négocier un rachat de crédits afin d’obtenir des conditions de remboursement plus avantageuses.