La période de Noël et de fin d’année est habituellement l’occasion pour les ménages français de dépenser. Mais cette année 2020 est loin de ressembler aux autres, à cause de la pandémie de Covid-19 et la crise économique qui en a découlé. Ébranlés par la baisse significative de leurs revenus, les ménages ont décidé de se serrer la ceinture. Une contrainte difficile à accepter Un Noël pas comme les autres, voilà ce à quoi pourront s’attendre les Français cette année, mais pas dans le bon sens du terme. Au mois de mars dernier, à l’heure du premier confinement, le gouvernement pensait que le pays viendrait à bout du virus au plus tard à la saison estivale. La pandémie aurait donc dû être un presque lointain mauvais souvenir lors de la célébration de Noël et des fêtes de fin d’année. Mais voilà qu’un reconfinement a été imposé alors que les ménages n’ont même pas eu le temps d’assainir leur situation financière. Bien que certains aient pu se constituer une épargne conséquente, les incertitudes liées à la crise sont encore nombreuses et incitent les ménages à faire preuve de prudence. Important Ceci se traduit par la réduction du budget consacré aux fêtes de fin d’année. Selon un récent sondage, les coupes seront plus particulièrement opérées sur les cadeaux. Par rapport aux autres années dites « normales », le budget « cadeaux » de cette année sera minoré de -30 %. Il a d’abord été question d’une baisse de -20 %, mais le reconfinement a changé la donne. Faire preuve de vigilance Autant les gestes barrières sont toujours hautement recommandés pour minimiser les risques de contamination, autant le rééquilibrage des dépenses est préconisé pour ne pas se retrouver en surendettement. L’année 2019 a été particulièrement propice à l’endettement des ménages, mais les évènements de 2020 ont vite entamé leurs ressources, rendant le remboursement des mensualités fortement compliqué. Heureusement, ils peuvent recourir à un regroupement ou à un rachat de crédits, de manière à bénéficier d’un report d’échéance, mais surtout de meilleures conditions de remboursement (des durées rallongées pour des mensualités moins importantes).