Un ralentissement du marché immobilier bordelais se dessine depuis quelques mois. Les prix affichent une tendance baissière bien que le recul reste limité (aux environs de -0,8 %), et les professionnels du secteur anticipent une confirmation de cette tendance jusqu’à la fin du premier semestre 2021. En effet, selon les résultats des différentes simulations réalisées à l’aide de l’intelligence artificielle, il existe une forte possibilité (41 %) que la courbe des prix immobiliers dans la capitale du vin s’infléchisse dans les six prochains mois. Il y a tout de même une plus forte probabilité que la courbe s’aplatisse (45 %). Selon les experts du secteur, le recul des prix des logements à Bordeaux est favorisé par le resserrement des conditions d’octroi des prêts immobiliers et par les mesures de restriction sanitaires qui interdisent les visites physiques des biens. Le prix moyen des appartements s’établit à 4 451 euros/m² Parmi les grandes villes les plus chères de France, Bordeaux connait un ralentissement de la hausse de ses prix immobiliers depuis environ un an. Un recul de -0,9 % a été observé au cours des derniers trois mois et -0,7 % au mois d’octobre, selon les chiffres publiés par un spécialiste du secteur. Au début du mois de novembre, le prix moyen des appartements s’établit à 4 451 euros le mètre carré, et celui des maisons à 5 193 euros. Important Le contexte de crise actuel et les difficultés pour les acheteurs potentiels à trouver du financement contribuent à entretenir la baisse des prix, sans oublier le nouveau confinement qui empêche ces derniers de visiter les biens qui les intéressent. Si vous êtes décidés à franchir le pas dans les semaines ou les mois à venir, vous pouvez faire avancer votre projet en optimisant le dossier de prêt. Le recours au rachat de crédits permet de libérer votre budget, d’ailleurs avec l’aide d’un professionnel vous pourrez bénéficier d’un taux plus attractif. Les revenus des ménages n’évoluent pas au même rythme que les prix immobiliers Les analyses des professionnels de l’immobilier ont fait ressortir un déséquilibre important entre l’évolution des prix des logements et celle des revenus des habitants de Bordeaux. Ceci concerne également Paris et Lyon, où les prix immobiliers ne sont accessibles qu’aux ménages aux revenus élevés.