La pandémie a fait monter en flèche la dette de tous les États à travers le monde. Et parmi ceux qui ont vu leurs dettes publiques exploser depuis l’avènement de cette crise, les États-Unis arrivent en tête avec un ratio dette/PIB équivalent à 280 %. Cette forte progression est due aux interventions budgétaires financées en grande partie par des emprunts publics. Afin d’absorber cette dette colossale qui s’élève cette année à 108 % du PIB, la FED n’a d’autres options que de réviser son bilan à la hausse. Ceci pourrait atteindre 8 000 milliards de dollars à la fin décembre 2020. Cependant, il se peut que la Réserve fédérale soit assistée par des investisseurs privés qui vont procéder à l’achat des obligations de l’État américain de manière directe ou indirecte. Les États-Unis s’exposent-ils à un risque systémique ? Selon l’analyse des experts financiers, la courbe de croissance de la dette publique américaine continue de grimper, et celle-ci pourrait représenter 117 % du PIB en 2021 et atteindre 30 milliards de dollars. Important La faiblesse des taux d’emprunt facilite l’absorption de cette dette par la FED, mais si cette dernière persiste à maintenir les taux à son niveau actuel, les États-Unis s’exposeront à un risque systémique élevé. Les ménages peuvent pour leur part tirer profit du taux d’emprunt bas et procéder à des opérations de rachat de crédits. Cette démarche permet de faire baisser le montant de la mensualité et de rééquilibrer le budget au quotidien. En plus de cela, avec l’aide d’un expert, il est possible de négocier et d’obtenir de meilleures conditions de crédit. Les investisseurs jouent la carte de la prudence Devant le risque sérieux d’une récession, les investisseurs privés jouent la prudence et hésitent à placer leur argent dans des actifs risqués. Néanmoins, ils pourront, malgré eux, contribuer au financement d’une partie de la dette de l’État. L’intervention de la FED et le rachat des obligations par les investisseurs privés peuvent être combinés à la dévaluation du dollar. Ceci permet de restaurer la compétitivité de l’économie nationale et de rembourser les créanciers en une monnaie ayant une moindre valeur sur les marchés internationaux.