Le confinement mis en place à cause de l’épidémie de coronavirus touche tous les Français, mais encore plus durement les personnes en situation de précarité. Sans domicile fixe, sans emplois, percevant des revenus modestes… peinent à subvenir à leurs besoins quotidiens. Le chef de l’État a promis des aides pour ces publics fragilisés. Des aides pour aider les ménages pauvres à faire face aux besoins « vitaux » Avec le confinement, des millions de Français se retrouvent sans emploi ou au chômage partiel, ce qui implique une perte partielle ou totale de revenus. Outre les professionnels, des milliers d’étudiants précaires n’ont plus le petit boulot indispensable pour boucler leurs fins de mois. Or, pour toutes ces personnes, les charges, notamment alimentaires, ont augmenté avec l’impossibilité de se fournir auprès de commerces moins chers, la fermeture des cantines et des restaurants universitaires, ainsi que les centres d’aide alimentaire… Se nourrir correctement devient plus que jamais un véritable défi. En outre, beaucoup seront bientôt dans l’impossibilité de régler leur loyer. Ceux qui accumulent les dettes recourent au rachat de crédits pour alléger le poids de leurs mensualités de remboursement, mais cette opération ne résout pas tous les problèmes. Le président de la République a annoncé des aides à tous ceux dont le pouvoir d’achat a subi de plein fouet l’impact de la crise sanitaire : pour les familles qui touchent les minima sociaux, qui représentent 11 % de la population, pour les personnes sans domicile, sans oublier les étudiants en difficulté. Un plan de soutien à la consommation des ménages précaires plébiscité Florent Gueguen, directeur de la Fédération nationale des associations de solidarité, cette prime supplémentaire est indispensable, Les chèques-services déjà distribués ne suffisant pas à couvrir les besoins de tous les Français pauvres. Florent Gueguen Pour rappel un total de 15 millions d’euros en bons alimentaires a été distribué pour des achats de nourriture et produits de première nécessité, à raison de 7 euros quotidiens. Toutefois, selon les estimations de Florent Gueguen, Une telle somme ne couvre que les besoins mensuels de 60 000 personnes. Florent Gueguen Or, 100 000 Français vivent dans les « bidonvilles », les squats, mais aussi dans la rue. S’y ajoutent les personnes hébergées dans des centres spécialisés et les 100 000 demandeurs d’asile. Il reste à définir le montant et les modalités d’accès à la nouvelle prime. Les associations réclament Un versement exceptionnel de 250 euros par mois par personne au minimum aux bénéficiaires des minima sociaux, montant qui devra être majoré pour les familles ayant des enfants, mais également aux jeunes qui ne perçoivent pas le RSA. Elles plébiscitent par ailleurs Un programme de relance visant à doper la consommation des foyers en situation de précarité. Cela passerait notamment par la revalorisation des minima sociaux. Florent Gueguen redoute en effet que L’absence d’un tel plan alimente la grogne sociale. Florent Gueguen