Les taux d’intérêt au plus bas encouragent les Français à s’endetter, voire à souscrire plusieurs crédits en même temps, qu’il s’agisse de prêt immobilier ou de crédit à la consommation. Ce contexte favorable les incite également à s’engager dans des opérations de regroupement de crédits. Une solution qui permet de retrouver une « bonne santé » financière et de pouvoir contracter un nouveau prêt. Des taux d’emprunt attractifs Les données publiées par la Banque de France font état d’une progression de la production de prêts aux particuliers en juillet, à +6,4 % contre +6,2 % en avril. Concernant l’évolution des crédits à la consommation, elle est restée plus ou moins stable, évaluée à +6,1 % en avril pour s’établir à 5,8 % en juillet. Important Cette hausse du volume des crédits s’explique par l’attractivité des taux, qui suivent constamment une courbe descendante depuis quatre ans, passant même sous la barre des 1 % en 2018. Les ménages profitent ainsi de ces conditions favorables pour s’endetter davantage. En 2018, le taux de détention des crédits conso était de 26,8 %, contre 31,4 % pour les prêts immobiliers. Retour en force des rachats de crédits Mais ce recours massif au crédit n’est pas sans risque, loin de là. De nombreux ménages voient leurs mensualités s’accumuler et s’alourdir. Heureusement, pour éviter de tomber dans la spirale du surendettement, ils pourront toujours procéder à un regroupement de crédits. Important Cette opération consiste à faire racheter tous ses prêts en cours auprès d’un établissement financier de manière à ne rembourser qu’un seul crédit. Ainsi, il ne reste qu’une unique mensualité à payer jusqu’au remboursement final des dettes antérieures. Cette solution permet en outre de retrouver un équilibre financier, et donc d’assainir son budget et de financer un nouveau projet. Les professionnels en intermédiation bancaire investissent le marché Ce regain d’engouement pour les rachats de crédit ne laisse pas les intermédiaires en opération bancaire (IOB) insensibles. Ainsi, ces derniers n’ont pas tardé à se repositionner en masse sur ce secteur. À eux seuls, ils se sont emparés de 22 % du marché global. En effet, ils sont plébiscités par le public, car ils leur permettent d’éviter les contraintes administratives inhérentes aux banques.