Étant des entreprises commerciales avant tout, les organismes de crédit refusent de prêter à des personnes considérées comme « à risque ». Mais pour ces dernières, ne pas avoir accès au crédit est aujourd’hui synonyme de réduction significative du pouvoir d’achat, les obligeant à renoncer à des besoins pourtant essentiels. Les PCB peuvent être leur planche de salut. Donner accès à des crédits plus abordables Cause de vives tensions entre la population et le gouvernement, la précarité touche de plus en plus de ménages français. Le crédit est devenu un passage obligé pour subvenir aux besoins quotidiens, mais beaucoup s’en voient refuser l’accès. Important Ainsi, afin de venir en aide aux plus démunis et aux victimes d’exclusion bancaire, l'État a mis en place des « points conseil budget » (PCB), des kiosques auprès desquels les personnes dans le besoin peuvent demander un crédit pas cher (voire gratuit) pour, par exemple, financer des soins ou l’achat de biens d’équipement indispensable. Aider ceux qui sont pris dans la spirale de la dette Outre l’octroi de crédits, les PCB ont également pour vocation d’accompagner les personnes en situation de précarité dans la gestion de leur budget. Avec les taux de crédit historiquement bas affichés par les banques, la tentation est trop grande de s’endetter à outrance. Il n’est donc pas rare de voir des ménages solliciter un crédit pour en payer un autre. Important Englués dans ce cercle vicieux, ils tombent très vite en état de surendettement. Les PCB peuvent alors leur venir en aide, notamment en négociant à leur place un regroupement de crédit, de manière à échelonner la dette et faciliter ainsi le remboursement. Un projet cher à Emmanuel Macron Évoquée une toute première fois en 2013, l’idée des points conseil budget a mis un certain temps à se concrétiser. Pour l’heure, le dispositif a été testé dans quatre régions. Convaincu de l’efficacité de ce dispositif, Emmanuel Macron s’est engagé à mettre en place 150 kiosques supplémentaires avant la fin de cette année. D’ici fin 2020, la France devrait en compter jusqu’à 400. Le gouvernement va les financer à hauteur de 15 000 euros par an et par PCB. Pour information, le PCB du Crédit Municipal de Paris s’est chargé de 3 000 cas de précarités financières en 2018.