L’encours de crédit hypothécaire en Belgique a doublé en 10 ans. Cette forte croissance s’explique par l'attrait grandissant des ménages belges pour la pierre. Si un certain nombre d’emprunteurs cherchent à acquérir une résidence, la majorité des candidats à l’accession sont des investisseurs qui veulent profiter de l’assouplissement des conditions d’octroi pour se lancer dans le locatif. D’autre part, les Belges sont motivés par les aides au logement, proposés par l’État, et par la faiblesse des taux d’intérêt, et n’hésitent pas à franchir le pas de l’investissement immobilier. La Banque Nationale appelle à la prudence Face à cette situation, la Banque Nationale appelle les établissements financiers belges à redoubler de vigilance avant d’accorder de nouveaux prêts afin de limiter le risque d’une crise financière. Important En effet, la forte hausse du taux d’endettement des ménages peut engendrer une défaillance du marché, laquelle produira un impact récessif grave sur l’économie du pays. Ceux qui ont des difficultés à s’acquitter de leurs dettes hypothécaires n’ont d’autres options que de recourir au rachat de crédits. En regroupant ses prêts, l’emprunteur pourra assainir son budget étant donné qu’il n’aura plus qu’une mensualité à rembourser. En plus de cela, en se faisant accompagner par un courtier, il peut bénéficier d’un taux unique plus faible et d’une durée de remboursement plus longue en accord avec leurs situations financières. Le prix moyen du mètre carré dans le neuf tourne autour de 3 300 euros Une étude du cabinet Deloitte sur les tarifs moyens de l’immobilier neuf dans plusieurs grandes villes européennes a révélé que Les prix dans les métropoles belges sont nettement inférieurs à ceux observés dans les autres agglomérations. À titre d’exemple, le mètre carré se monnaie encore autour de 3 400 euros à Bruxelles, contre 8 000 euros à Munich et 11 000 euros à Londres. Important Les acheteurs peuvent même trouver des prix plus abordables dans d’autres villes comme Anvers et Gand (respectivement 3 300 et 3 200 euros). Les prix restent stables ces quatre dernières années : la hausse enregistrée se limite à +10 %, un autre élément qui favorise la croissance fulgurante des dettes hypothécaires en Belgique.