Gain de pouvoir d’achat immobilier pour les Français entre 2008 et 2018 selon l’IESEG

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 8 novembre 2019 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le lundi 11 novembre 2019 11:15 par la Rédaction Meilleurtaux

Une étude réalisée par l’IESEG School of Management et publiée à la mi-octobre révèle une augmentation du pouvoir d’achat immobilier moyen des Français entre 2008 et 2018. Pour cela, elle a comparé la hausse des prix des logements à celle du revenu net d’un ménage type. Des disparités marquées sont néanmoins observées selon le type du bien et les zones géographiques.

Hausse de 5 % des prix des logements en France, nettement en dessous d’autres pays de l’UE

Selon l’étude de la grande école de commerce,

Au cours de la période étudiée, les prix des logements en France ont progressé de 5,5 %.

Cette moyenne cache de fortes disparités. En effet, l’augmentation a été nettement plus importante pour les logements neufs, qui coûtent presque 18 % plus cher en dix ans, quand les logements anciens ne se sont appréciés que d’environ 4 %. De plus, le mouvement n’a pas été continu.

• D’une part, la crise financière de 2008 a fait dégringoler les prix de la pierre dans plusieurs pays.
• D’autre part, depuis 2013, la hausse est contenue à 3,97 %. Là encore, la différence entre biens neufs et anciens est notable, avec des taux respectifs de +10,37 % et +3,12 %.

Une comparaison avec les autres pays de l’Union européenne montre que les Français ne sont pas les plus mal lotis en matière de flambée des prix des habitations.

Important Tous types de logements confondus, la France n’occupe que la 23e place du classement sur 27.

S’agissant des seuls logements anciens, l’Hexagone occupe le 22e rang.

Gain de pouvoir d’achat immobilier pour les Français sur 10 ans

Pour son analyse, l’école s’est également intéressée à la croissance des revenus, mise en relation avec celle des prix. Sur le segment du neuf, l’étude révèle un écart positif de plus de 2 % entre l’augmentation du prix moyen des biens et celle du revenu net d’un ménage type. En revanche, le prix des biens anciens a crû moins rapidement que le revenu net.

En se basant sur le revenu d’un ménage type, les auteurs de l’étude concluent à une

Baisse du coût d’acquisition d’un logement, et donc à une amélioration globale du pouvoir d’achat immobilier en France.

Il est néanmoins utile de rappeler que dans les zones où les prix des logements ont littéralement explosé, pour ne citer que Paris où le mètre carré se vend à plus de 10 000 euros, le revenu net n’a pas suivi.

Les candidats à l’accès à la propriété peuvent néanmoins jouer sur l’assurance de prêt pour réduire le coût global de leur crédit.

En outre, les taux d’intérêt se maintiennent à des seuils historiques, profitant aussi bien aux nouveaux souscripteurs qu’à ceux qui se lancent dans une opération de rachat de crédits.

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