La dette des entreprises explose ces dernières années et la situation commence à être critique d’après l’analyse réalisée par S&P Global Ratings. En effet, le recours massif aux financements par les professionnels accroît considérablement le risque de liquidité. En plus de cela, un grand nombre d’emprunteurs peuvent être classés dans la catégorie des profils à haut risque et les financements accordés comportent que très peu de garanties aux prêteurs. Le rapport de S&P indique même un taux relativement bas des contrats incluant une clause de sauvegarde. Les modes de financement utilisés par les entreprises En principe, une entreprise peut s’autofinancer si les ressources qu’elle dispose arrivent à couvrir tous ses besoins en trésorerie et en investissement. À défaut, elle doit recourir à l’endettement, et dans ce cas, deux possibilités s’offrent à elle : les capitaux propres ; les emprunts bancaires. Important Cette deuxième solution se révèle moins coûteuse que l’ouverture du capital, néanmoins elle met en péril l’équilibre financier de l’entreprise si le ratio (montant des dettes financières/capitaux propres) est supérieur à 1. Afin de résorber le déséquilibre créé par l’augmentation des dettes, l’entreprise peut se tourner vers le regroupement de crédits. Ceci permet de simplifier la gestion des remboursements et de bénéficier d’une solution adaptée à sa situation. Hausse préoccupante de la dette à l’échelle universelle S’élevant à 178 milliards de dollars en 2018, la dette internationale évolue à une vitesse alarmante. Ce chiffre représente près de 235 % du PIB mondial et regroupe les encours de crédit octroyés aux gouvernements, sociétés et particuliers. S&P a précisé que cette situation est due à la hausse sensible de la dette publique des pays développés : en 10 ans, celle des pays européens a augmenté de 2 800 milliards de dollars, tandis que les USA accumulent une dette de plus de 10 500 milliards de dollars. Pour sa part, la Chine enregistre 29 milliards de dollars de dette contractée par des entreprises privées (155 % du PIB du pays). Important Pour la France, le risque est plus faible selon cette agence de notation financière, même si les dettes des entreprises s’élèvent à plus de 4 000 milliards de dollars, soit 175 % du PIB national.