Les études supérieures coûtent cher, aux États-Unis bien plus qu’ailleurs. L’encours de dettes étudiantes augmente chaque année de manière exponentielle au pays de l’Oncle Sam. De nombreux étudiants sortant de l’université, ont des difficultès à trouver un travail bien rémuneré pour leur permettre de rembourser leur prêt. Seule solution : fuir le pays… Souvent à titre définitif. L’endettement des jeunes est un fléau qui est encore loin d’être endigué Aux États-Unis, malgré un diplôme tout frais en poche, il est difficile pour un jeune diplômé de trouver rapidement un travail dont le salaire serait suffisant pour, à la fois vivre et commencer à rembourser son prêt étudiant. ImportantEn moyenne, un étudiant américain a besoin de contracter un prêt d’un montant de 30 000 dollars pour pouvoir terminer convenablement son cursus universitaire. Il s’agit là d’une moyenne puisque le coût des études varie bien évidemment en fonction des filières choisies par l’étudiant. Pour le remboursement, il doit trouver en moyenne 300 dollars par mois. Faute de travail bien rémunéré, les étudiants sont, le plus souvent, contraints à cumuler les « petits boulots », lesquels ne garantissent cependant pas un revenu régulier. Le rachat de prêt peut être envisagé, mais encore faut-il trouver une banque assez conciliante qui accepte de reprendre la créance et de proposer de meilleures conditions de prêt. Changer de pays et mettre ses dettes derrière soi ! C’est un phénomène qui tend à gagner en importance. Les jeunes américains se résolvent à quitter leur patrie parce qu’ils ne sont pas en mesure de rembourser leur prêt étudiant. Dans un autre pays, ils espèrent échapper à leurs dettes, mais surtout gagner mieux leur vie, sans le poids du fameux prêt sur les épaules. C’est par exemple le cas de Chadd Haag qui avait encore à rembourser 20 000 dollars. Du haut de ses 29 ans, il a pris la décision radicale de se construire une nouvelle vie en Inde. Les prêts étudiants ne font pas l’objet de prescription Le fait de fuir son pays n’efface pas sa dette. Pour reprendre l’exemple de Chadd, si un jour il a besoin de retourner aux États-Unis, il devra payer les 20 000 dollars, augmentés des intérêts et des pénalités de retard. S’il passe le reste de sa vie en Inde, le gouvernement américain déduira sa dette des prestations dont il doit bénéficier de la part de la Sécurité sociale.