Les Français sont toujours aussi pessimistes quant à l’évolution de leur situation financière. Devant l’incertitude, ils préfèrent se montrer prudents et s’évertuent à faire fructifier leur épargne. Et même pour leurs placements, ils prennent le moins de risques possible. Pourtant, les mesures mises en place récemment par le gouvernement leur ont permis de regagner du pouvoir d’achat. La sécurité du placement prévaut sur l’importance des gains Face à la baisse de leur pouvoir d’achat, lequel a mené à l’apparition du mouvement des Gilets jaunes, les Français ont adopté une attitude de grande prudence, privilégiant l’épargne, l’investissement dans la pierre et les placements à faibles risques. En 2018, la part de revenus épargnés par les ménages a connu une légère progression par rapport à l’année précédente. ImportantPour se constituer un bas de laine plus confortable, les Français ont mis de côté en moyenne 14 % de leurs revenus. Cette année, ils sont restés dans le même état d’esprit et, selon les prévisions, une hausse de ce pourcentage est encore à envisager. Concernant les placements, malgré leur rendement jugé très faible, voire nul, le compte courant, le livret A et l’assurance vie continuent d'avoir la faveur des Français. Quant à l’immobilier, il est toujours aussi plébiscité, en dépit du fait qu’il s’agisse d’un investissement sur le long terme. Le gain de pouvoir d’achat n’a pas relancé la consommation Le gouvernement a entendu l’appel des Gilets jaunes et mis en place plusieurs mesures visant à améliorer leur situation financière. Important Les efforts semblent porter leurs fruits, mais les Français, encore inquiets de la conjoncture, préfèrent économiser le surplus gagné plutôt que de le réinjecter dans le système afin de relancer la consommation. C’est également l’un des facteurs qui font que le volume de l’épargne continue d’augmenter. L’heure est ainsi aujourd’hui aux économies pour les ménages français. Malgré un pouvoir d’achat en hausse, ils adoptent une politique d’austérité. Un comportement qui se manifeste aussi dans leurs rapports avec les crédits. Comme les banques se livrent une concurrence acharnée, les particuliers sont à l’affût des meilleurs taux d’emprunt et ceux qui ont commencé le remboursement de leurs prêts cherchent à négocier un rachat de crédits, dans l’espoir d’obtenir de meilleures conditions.