Le mouvement des Gilets jaunes a contraint le gouvernement à mettre en œuvre diverses solutions destinées à améliorer le pouvoir d’achat des Français. Selon les prévisions des spécialistes, les ménages vont voir augmenter de 2 % leur pouvoir d’achat cette année. En moyenne, chacun devrait toucher 850 euros de plus, dont 440 euros provenant des mesures prises par le Président de la République. Mais il faut préciser que tout le monde ne va pas profiter de cette hausse de la même manière. Hausse prévue des salaires réels L’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) anticipe une augmentation de 1,5 % des salaires réels en 2019. Le contexte économique actuel est en effet propice à cette hausse : l’inflation reste modérée et la consommation a stagné. Cette situation a favorisé l’épargne chez les ménages. Certains, moins avantagés, se sont retrouvés dans l’obligation de contracter plusieurs prêts pour pouvoir mener une vie plus ou moins normale. L’une des solutions qui se présentent à ces ménages, souvent surendettés : le regroupement de crédits. Important Cette opération, qui consiste à réunir plusieurs prêts en cours en un seul, leur permet en effet de rééquilibrer leurs budgets et de gagner en pouvoir d’achat. Elle leur permet également de bénéficier de meilleures conditions d’emprunt : remboursement d’une seule mensualité adaptée à ses possibilités et rallonge de la durée du crédit. De nombreux ménages estiment toujours se retrouver en difficulté Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a attribué l’amélioration du niveau de vie en France (20 % sur deux décennies) à l’euro. Selon ses explications, « L’inflation a pu être maîtrisée grâce à l’adoption de la monnaie unique ». Il a toutefois tenu à préciser qu’il se réfère aux chiffres, mais pas au ressenti des consommateurs. Et ceux-ci sont plutôt loin de partager son avis : près de 65 % des ménages ont ressenti la baisse de leur pouvoir d’achat l’année dernière, en revanche environ 60 % d’entre eux estiment que leur situation financière demeure précaire et ne semble pas près de s’arranger. Important Dans les foyers à faible revenu, les dépenses contraintes (les dépenses pré-engagées incluant les loyers, les factures, le remboursement des prêts, les assurances, etc.) continuent de peser lourdement sur leur budget mensuel, leur laissant à peine de quoi vivre.