Au début de son mandat, le Président de la République avait décidé d’augmenter de 1,7 point la Contribution Sociale Généralisée (CSG) pour les retraités. Cette hausse a provoqué l’ire des principaux concernés et fait partie des évènements à l’origine du mouvement des Gilets jaunes. Depuis, Emmanuel Macron est revenu sur sa décision, mais le geste reste insuffisant aux yeux de beaucoup de Français. Les retraités réclament une mesure plus concrète Les séniors saluent ce retour à la normale. Mais ils ne s’en contentent plus. Avec l’impression (factice selon les chiffres) que leur pouvoir d’achat est en constante baisse, ils réclament désormais une revalorisation de leur pension de retraite. Les voix qui se font le plus entendre sont bien sûr celles des personnes non concernées par le remboursement. Important En effet, comme la CSG prélevée au début de l’année prenait déjà en compte la hausse annoncée, le Président a décidé de restituer le surplus, mais sous conditions de revenus. Seuls les retraités dont le revenu fiscal de référence (RFR) est compris entre 14 549 et 22 580 euros (célibataire), et entre 22 317 et 34 636 euros (couple) en bénéficieront. Pour les séniors disposant d’un RFR supérieur à 22 580 euros (personne seule) et 34 636 euros (couple), la hausse reste en vigueur et aucun remboursement n’est prévu. Mais même ceux qui en bénéficient continuent à afficher leur mécontentement, déplorant la portée moindre de l’initiative. Les difficultés financières touchent tout le monde De l’avis général, le président de la République doit réfléchir à un moyen d’augmenter les pensions de retraite, ou du moins, améliorer le pouvoir d’achat. Même pour les foyers disposant d’un revenu annuel supérieur à 35 000 euros, les fins de mois restent difficiles à boucler. Les factures s’amoncellent et les différents crédits pèsent de plus en plus sur le budget des ménages. Les recours au regroupement de crédits sont de plus en plus fréquents. Un couple de séniors gagnant 36 000 euros par an affirme que son pouvoir d’achat A baissé de 25 % en une vingtaine d’années Et se désole que Le pouvoir en place n’entreprend rien pour remédier à la situation.