Gérer un budget serré est un véritable supplice au quotidien. Les ménages qui ne disposent que de maigres revenus peinent en effet à joindre les deux bouts, même s’ils consentent des sacrifices. Cette situation touche plus particulièrement la famille monoparentale, laquelle est obligée de vivre avec des revenus modestes et de compter sur les aides, comme l’aide au logement, la prime d’activité, et le complément de libre choix du mode de garde (si l’enfant a moins de 6 ans), ou toutes autres prestations incluses dans le cadre de la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje). Des prêts accumulés qui affaiblissent le pouvoir d’achat Dans la plupart des cas, une mère qui élève seule ses enfants détient au moins deux crédits en cours. Important Parmi les dépenses obligatoires, le remboursement des prêts affaiblit le pouvoir d’achat, d’autant plus que les charges pré-engagées (loyers, électricité, gaz, téléphone, mutuelles) ont nettement augmenté par rapport aux revenus disponibles : entre 40 % et 60 % des revenus pour les ménages les plus pauvres. Le reste à vivre est alors très faible et le ménage est contraint de limiter les autres dépenses, notamment celles liées à l’alimentation et au transport. Il est néanmoins possible d’accroître le reste à vivre avec le rachat de crédit. Cette opération consiste à regrouper tous les crédits en cours afin de réduire les mensualités. L’emprunteur ne paie alors qu’une seule mensualité sur une durée de remboursement plus longue. Avec l’accompagnement d’un courtier, il est plus facile de trouver les meilleures offres du marché. Après les dépenses de nourriture, il reste en moyenne 180 euros Selon les statistiques de la DREES, La moyenne du reste à vivre des ménages les plus modestes après les dépenses de nourriture est d’environ 180 euros. Certains doivent même se contenter d’un montant nettement inférieur à celui-ci. Pour gagner en pouvoir d’achat, ils n’ont d’autres possibilités que d’alléger leurs mensualités en renégociant les crédits en cours. Cette démarche permet également de réduire le coût global des emprunts : taux d’intérêt plus faible et assurance emprunteur plus avantageuse (pour le prêt immobilier).