Pour les ménages désireux de faire racheter leurs dettes, les taux d’intérêt actuels sont particulièrement intéressants. Toutefois, une telle opération ne doit pas se décider à la légère. Une bonne préparation s’avère indispensable, pour évaluer la pertinence du projet d’une part, et maximiser le gain d’autre part. Conditions pour un rachat de crédits Avec la chute des taux d’intérêt, le volume des dossiers portant sur une renégociation ou un rachat de crédits a connu une forte progression en France, l’objectif étant pour les emprunteurs de bénéficier de conditions plus attractives. Depuis quelques mois, dans un contexte de stabilisation des taux, leur nombre de ces opérations de restructuration de dettes tend à diminuer. Elles restent toutefois intéressantes pour alléger ses mensualités et maintenir l’équilibre du budget familial, voire dégager du pouvoir d’achat pour couvrir d’autres besoins. Pour que cette solution soit intéressante, il faut que le capital restant à rembourser soit encore conséquent. Les experts estiment que le contrat de prêt doit idéalement se situer dans sa première moitié (ou à plus de cinq ans de l’échéance), lorsqu’il reste encore une grande part d’intérêts à payer. Par ailleurs, un écart d’au moins 70 à 100 points de base entre le taux initial et le taux actuel est nécessaire. Car faire racheter ses crédits implique divers frais : de dossier, de transfert de garantie, sans compter les indemnités de remboursement anticipé exigées par l’ancien prêteur. Conseils de préparation d’un rachat de prêts L’établissement qui rachète les dettes en cours émet un nouveau contrat de prêt, lequel engage son souscripteur. Avant de se lancer, ce dernier doit par conséquent vérifier sa capacité de remboursement. Les outils gratuits en ligne sont particulièrement efficaces pour simuler une opération de rachat de crédits et comparer les différentes offres du marché. L’emprunteur peut en outre solliciter un courtier pour l’accompagner dans ses recherches, la constitution d’un dossier solide et les négociations avec les organismes prêteurs. En alternative au rachat, certains ménages endettés peuvent opter pour la renégociation auprès de leur banque actuelle. Ils évitent ainsi les formalités administratives puisqu’un simple avenant au contrat formalise les nouvelles modalités applicables, et que les coûts se limitent généralement aux frais de dossier. Important Néanmoins, la réduction de taux obtenue est la plupart du temps inférieure à celle que pourrait accorder un établissement concurrent.