Les prix de l’immobilier ne cessent de monter dans toute l’Europe depuis quelques mois. Le marché français progresse toutefois plus vite que celui des autres États européens. Les conditions d’emprunt attractives offertes par les banques et les taux appliqués aux prêts qui restent au plus bas, mais aussi le contexte économique favorable, continuent malgré tout d’encourager les investissements. Le marché immobilier français est en pleine forme Les prix continuent de grimper dans l’Hexagone, notamment dans les grandes agglomérations. Ils ont augmenté d'environ +10 % à Lyon et de près de +7 % à Bordeaux. Important Malgré ces hausses, le marché de l’immobilier reste dynamique, et ce, pour diverses raisons. Les taux immobiliers qui ont de nouveau baissé favorisent aussi bien les investissements que le rachat de crédit. Les banques proposent des conditions de crédit particulièrement attrayantes avec le retour des prêts à très longue durée. De plus, le niveau de l’endettement des ménages est encore correct. Le marché immobilier français profite ainsi du contexte avantageux pour assurer sa croissance. Les prix également en hausse dans les grandes villes européennes Important Pratiquement toutes les capitales des pays de l’Union européenne subissent une augmentation plus ou moins sensible des prix de l’immobilier. En première position figure Amsterdam où les prix se sont envolés de +12 %, Sofia arrive en deuxième place avec +9,7 %, suivi de Luxembourg qui affiche une hausse de +5 %. Si la remontée est plus ou moins généralisée dans toute l’Europe, les zones tendues où la demande est nettement supérieure à l’offre présentent les progressions les plus spectaculaires. Ainsi, dans certains quartiers les plus en vue de Berlin, les prix ont augmenté de +44 %. Seul le marché londonien est à la traîne, à cause du Brexit. Des taux immobiliers bas pratiquement dans toute l’Europe En 2017, les taux appliqués aux crédits immobiliers en Europe dépassaient rarement les 2 %, sauf dans les Pays-Bas où ils avaient atteint 2,42 %. La France détient le record des taux bas avec environ 1,56 % (ainsi que le plus gros volume de transactions immobilières), suivi par l’Allemagne à 1,83 % et l’Espagne avec 1,92 %.