Selon les chiffres publiés par l’INSEE, au cours du deuxième trimestre, la croissance n’a été que de 0,2 % en France. C’est donc presque identique par rapport aux trois premiers mois de l’année et bien inférieur à ce que l’on a connu en 2017. Et si les choses continuent ainsi, ce sera un petit 1,3 % sur l’année. Le gouvernement risque d’avoir des difficultés pour atteindre l’objectif de 2 % pour cette année. Les causes de cette quasi-stagnation Malgré les nombreuses opérations de rachat de crédit qui ont eu lieu depuis le début 2018 et qui permettent aux ménages concernés de réduire leur taux d’endettement, c’est la consommation qui est la principale cause de cette faible croissance. Important En effet, elle a légèrement reculé au deuxième trimestre et certains experts expliquent cela comme la conséquence des nouvelles mesures fiscales qui sont entrées en vigueur au 1er janvier. Les taxes sur le carburant ont grimpé ainsi que le prix du baril. Cela a donc entraîné une réaction en chaine d’augmentation des coûts des biens de consommation courante et, par conséquent, de diminution du pouvoir d’achat de la population. Important La hausse des contributions sociales a également participé à cela. De plus, après une longue période de repli, le chômage a recommencé à repartir à la hausse, ce qui n’est pas bon signe pour le deuxième semestre. Les entreprises soutiennent le pays Quant aux entreprises du pays, elles n’ont pas semblé subir les mêmes contraintes. Avec les nombreuses mesures visant à favoriser leur développement, comme la baisse du taux d’imposition, la fin de la taxe de 3 % sur les dividendes ou la prolongation du CIR (crédit impôt recherche), il apparait que le gouvernement a atteint son objectif de soutien au TPE, PME et à l’innovation. En effet, les chiffres de l’INSEE montrent que « les investissements des entreprises sont en augmentation de +1,1 %, alors que les importations ont dépassé les exportations au cours des derniers mois ». Le contexte économique reste ainsi orienté vers la reprise et certains spécialistes prévoient une accélération de la croissance au cours du deuxième semestre, ce qui devrait déboucher sur une hausse du PIB de 1,8 % pour l’année.