Le déficit auditif est fréquemment observé chez les seniors alors qu’ils n’y accordent que peu d’importance. Ce trouble peut pourtant entraîner d’autres problèmes de santé encore bien plus graves. Une enquête JNA-Ifop montre que la moitié des personnes âgées entre 60 et 65 ans n’ont jamais passé un test auditif. Les pertes auditives apparaissent naturellement avec l’âge. Le phénomène, connu sous le nom de presbyacousie, nécessite le port d’appareil auditif, qui en plus d’améliorer le confort de vie des seniors, ralentit le déclin cognitif qu’elles peuvent entraîner. Ce trouble doit être dépisté le plus tôt possible pour mieux préserver l’audition. Le bilan auditif est généralement intégré aux forfaits de prévention des contrats de mutuelle santé pour les personnes âgées. Elles ont tout intérêt à en souscrire, sachant que les appareils auditifs coûtent cher, malgré le fait que le remboursement des mutuelles n’est pas pour le moment très intéressant. Pour espérer une meilleure prise en charge, il faut trouver un organisme qui rembourse au moins 250 % du tarif conventionnel. L’intérêt de réaliser un bilan auditif pour les seniors Pourtant pris en charge par la mutuelle santé senior, le bilan auditif complet n’est effectué que par un senior sur deux selon les résultats d’une enquête menée par JNA-Ifop. La moitié des personnes âgées de 60 à 65 ans n’ont en même jamais réalisé au cours de leur vie. Le fait de se sentir mal informées au sujet des déficiences auditives serait en partie une source d’appréhension pour elles. En plus de perturber le quotidien des personnes âgées et d’entraîner l’isolement social, le déficit auditif risque de provoquer des chutes, voire un déclin cognitif. Afin d’y remédier, l’idéal serait de le dépister le plus tôt possible. Une prise en charge insuffisante des troubles de l’audition ImportantIl convient de savoir que la Sécurité sociale ne propose généralement qu’un faible remboursement des appareils auditifs, qui sont pourtant particulièrement chers. Si l’on ne prend pas le temps de trouver une bonne mutuelle audition, le reste à charge risque de grimper jusqu’à plus de 1 000 euros par prothèse auditive. Or, les aides auditives durent souvent quatre ans seulement au maximum. Entrée en vigueur début 2019, la loi reste à charge zéro permettra de remédier à ce problème. La mise en place de la réforme est prévue dès le début de l’année prochaine. En attendant, avoir la meilleure mutuelle audition reste la solution idéale pour limiter les dépenses liées à la déficience auditive. Celle-ci devrait prendre en charge : 250 % du tarif de convention au minimum ; les piles et l’entretien de l’appareil auditif.