Selon les données publiées par la Fédération bancaire française (FBF), l’encours des crédits détenus par les ménages (toutes catégories confondues) s’élève actuellement à 1 400 milliards d’euros. Preuve d’un endettement croissant des Français, ce montant n’a cessé de progresser ces dernières années. Une situation qui inquiète les autorités financières. Accumulation des dettes Depuis janvier, les banques ont octroyé tous les mois plus de 24 milliards d’euros de nouveaux crédits à leurs clients. En 2007, l’encours des crédits aux particuliers dans l’Hexagone s’élevait à moins de 800 milliards d’euros. Important Le niveau d’endettement des Français a donc augmenté de près de 600 milliards d’euros, et ce, en moins d’une quinzaine d’années. En 2020, 46,5 % des foyers détenaient un crédit. Toutefois, cette situation n’a rien de surprenant, étant donné que les prêts immobiliers se sont envolés par rapport aux crédits à la consommation même si ces derniers ont frôlé les 200 milliards d’euros et concernent 24,9 % des ménages. L’encours actuel des crédits immobiliers se chiffre à 1 156 milliards d’euros, pour un taux de détention de 31,9 %. À noter que si un particulier a souscrit plusieurs prêts, il peut alléger ses charges et réduire son taux d’endettement en procédant à un rachat de crédit. Des taux extrêmement attractifs Important Les taux moyens des prêts à la consommation ont connu une baisse importante depuis 2014. Fin avril, le taux moyen pour toutes les durées a atteint un plancher historique de 1,15 %. D’après la FBF, pour un prêt de 250 000 euros, la différence du coût de crédit par rapport à 2014 s’élève à 42 152 euros. En d’autres termes, le coût du crédit a reculé de -65 %. Fin avril 2021, le volume des crédits accordés a grimpé de +5,3 % en rythme annuel. Cette situation peut être en partie considérée comme un effet de rattrapage. La raison est que les nouveaux crédits mis en place en avril 2020 ont été considérablement ralentis par le premier confinement. Reste maintenant à savoir si cette tendance va se poursuivre au cours des prochains mois. Les observateurs semblent toutefois unanimes sur un point : il y a peu de chances que les taux continuent à chuter. Certains experts anticipent même une remontée.