Les observateurs et les économistes sont soulagés. La relance économique semble sur de bons rails, notamment grâce à la reprise de la consommation au sein des ménages. Le retour progressif à la normale a incité les Français à dépenser les sommes qu’ils ont pu accumuler pendant les différents épisodes de confinement. Une évolution positive malgré les craintes La pandémie de covid-19 et les confinements successifs laissaient présager des lendemains difficiles, mais finalement, il semblerait que ce soit l’inverse qui pourrait se produire. Aujourd’hui, presque d’une seule voix, les observateurs se montrent particulièrement optimistes quant à la reprise de l’économie. Selon eux, la croissance de +5 % pour 2021 est un objectif totalement réaliste et réalisable au vu de la tournure prise par les évènements. Les activités ont presque toutes redémarré, entraînant un retour des ménages sur le marché de la consommation, à la fois de biens matériels et de services. En 2020, les incertitudes ont été nombreuses. Les ménages ont préféré adopter une posture prudente, et se sont constitué un bas de laine conséquent. Le volume de l’épargne a alors atteint des sommets inédits (142 milliards d’euros d’épargne en plus). L’heure est à l’optimisme Aujourd’hui, il est l’heure de réinjecter ces sommes dormantes sur le marché afin de contribuer à la relance économique. Important Et bonne nouvelle, les ménages semblent y être enclins. Depuis la levée des restrictions sanitaires, tous les postes de dépenses enregistrent une accélération spectaculaire, que ce soit l’habillement (+50 %) ou encore la restauration et l’hôtellerie. Concernant ces derniers, les fréquentations atteignent 85 % de ce qu’elles étaient avant la crise, c’est-à-dire en 2019. Avec tous ces signaux positifs, la Banque de France table sur une croissance de +5,5 % d’ici la fin de cette année. Une prévision que surenchérit la Commission Européenne à +5,7 %. Mais le plus optimiste reste l’OCDE qui anticipe une croissance de +5,9 %. Un endettement qui reste important La seule préoccupation des observateurs reste l’endettement des ménages. À la fin de cette année, la dette globale devrait représenter 117,2 % du PIB. Pour que cette dette ne soit pas trop pénalisante pour les ménages, le gouvernement prévoit de maintenir les taux à des niveaux relativement bas. Cependant, à leur échelle, les Français devront assainir rapidement leurs finances, notamment en procédant à un regroupement de crédit et à la négociation d’un rachat en cas de besoin.