Le cabinet d’étude Happydemics a récemment rendu publics les résultats de ses enquêtes portant sur les projets des Français pour la saison 2020. Ce qui lui a permis de démontrer que les ménages sont désormais bien nombreux à décider de renoncer à leurs desseins pour concentrer leurs efforts sur d’autres priorités. En début d’année, avant que le coronavirus ne fasse son entrée dans l’Hexagone, une étude initiée par Happydemics a permis de découvrir que près de la moitié des Français avaient au moins un projet d’envergure qu’ils aimeraient bien voir aboutir avant que 2021 ne pointe son nez. Entendons par là les desseins comme l’achat d’un véhicule, l’investissement immobilier, le voyage ou encore le mariage ou celui d’avoir un enfant. Soit, autant d’idées qui risquent fort de ne pas voir le jour maintenant que cette épidémie a créé sur son passage une crise sanitaire et économique forçant les ménages à revoir leurs priorités. La majorité des ménages ont renoncé à leur projet Il va sans dire qu’avec près de la moitié des répondants ayant au moins un projet de taille à réaliser pour l’ensemble de l’année, les Français avaient de belles ambitions sur leur calendrier. Mais il semblerait que ce ne soit plus le cas si l’on croit les résultats de l’enquête récemment publiée par Happydemics qui a fait valoir que désormais, six ménages sur dix ont décidé d’y renoncer à travers un report ou une annulation. Important Ainsi, tout indique que seuls 40% des répondants se croient en mesure de mener à bien leur dessein de voyage, d’achat de véhicule ou de maison en notant que ce niveau passe à 45% pour ceux qui avaient pour objectif de fonder une famille ou d’avoir un enfant. Les conséquences du coronavirus en cause À travers ses études, Happydemics a découvert que ce revirement des Français dans leurs objectifs n’est pas un fruit du hasard. Tout simplement parce que ces derniers sont contraints de revoir leurs priorités en concentrant leurs efforts sur les meilleures façons de traverser sereinement cette crise sanitaire essentiellement à travers la réduction des dépenses mensuelles. Dans cette optique, l’on constate d’ailleurs que parmi ceux qui enregistrent différents types d’emprunts à leur actif, nombreux sont ceux à recourir au rachat de crédits pour améliorer leur reste à vivre. Une option leur permettant par la même occasion d’éviter les risques de surendettement ou de découvert bancaire. Et d’après les auteurs de cette enquête, ces changements seraient directement liés aux conséquences du coronavirus impactant négativement les revenus des ménages en engendrant le ralentissement ou l’arrêt des activités ou encore en mettant des milliers d’individus dans le chômage partiel ou définitif. À Happydemics d’ajouter dans une note : Outre le risque sanitaire, le Covid-19 a de lourds impacts économiques pour les entreprises et l’ensemble des Français touchés par une fragilisation de leur emploi ou une perte de revenus. Des raisons suffisantes pour inciter la majorité d’entre eux à mettre temporairement ou définitivement de côté les desseins nécessitant un gros budget.