Actuellement, il n’est pas vraiment déplacé de dire qu’à quelques égards, la crise des « Gilets jaunes » a servi les intérêts de la France et des Français. Les mesures prises par le gouvernement, en réponse aux exigences des manifestants, vont porter leurs fruits et placer même la croissance du pays au-dessus de celle du Vieux Continent et en particulier de celle de l’Allemagne. Un pouvoir d’achat en hausse Important Emmanuel Macron s’est donné pour mission d’augmenter le pouvoir d’achat des Français. S’il parvenait à tenir ses promesses, il permettrait la reprise du commerce national et, dans la foulée, ferait croître le PIB d’au moins 0,5 point. Selon les observations de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), « Les réponses apportées aux exigences des Gilets jaunes, en l’occurrence la suppression de certaines cotisations sociales et le gel de nombreux impôts (seule la taxe sur le tabac a connu une hausse), seront à l’origine d’une croissance de 0,3 point ». Les efforts fournis par les banques en matière de taux d’intérêt et d’accès facilité aux rachats de crédit ont aussi permis d’améliorer la situation financière des Français. Avec davantage de reste à vivre, les ménages recommenceront à consommer, ce qui va stimuler la demande et remettre la machine économique en marche. Et si tout se passe bien, la France devrait enregistrer une croissance largement plus élevée que celle de l’Allemagne, laquelle sert de baromètre en étant l’un des pays les plus puissants de la zone euro. En 2018 déjà, le pays de Goethe était derrière l’Hexagone. Les prévisions paraissent même plus optimistes : la croissance du PIB français sera également supérieure à celle de l’Europe entière. Cette année, elle sera de l’ordre de 1,3 %, tandis que le Vieux Continent se contentera de 0,7 %. La politique de non-ouverture à l’International paie ! Si les violences qui ont sévi dernièrement en France n’ont pas vraiment impacté sa croissance économique, c’est également grâce au fait que cette dernière n’est pas vraiment dépendante de la santé du commerce international. Très centrée sur le marché intérieur, elle ne ressent que très peu les conséquences des faiblesses des marchés internationaux. Il faut savoir que la France n’est pas vraiment connue pour être un pays exportateur. D’ailleurs, en 2017, cette activité ne représentait que 37 % de son PIB.