La hausse continue des prix immobiliers constatée entre 2017 et 2018 a impacté de manière négative le pouvoir d’achat immobilier des Français. D’après les résultats d’une étude que nous avons menée dernièrement, les surfaces pouvant être acquises ont été largement réduites, une tendance notée dans plusieurs grandes villes où la demande est soutenue. Il est vrai que le recul a été moins significatif dans certaines régions, mais les résultats de cette étude ont démontré que le phénomène commence à se généraliser. Un pouvoir d’achat en berne dans certaines zones Important Au cours de ces deux dernières années, la surface que les acheteurs immobiliers peuvent se permettre d’acquérir s’est réduite de 9 m² à 14 m². Ainsi, avec une mensualité de 1 000 euros remboursable sur 20 ans, le pouvoir d’achat immobilier a chuté de 14 m² à Bordeaux. La situation est à peu près semblable à Nîmes et Rennes où la baisse observée est respectivement de 13 m² et 11 m². À Paris, la perte se limite toutefois à 4 m² contre 9 m² pour Lyon, Marseille et Montpellier. En revanche, d’autres villes ont enregistré une progression entre fin 2017 et fin 2018, c’est le cas notamment de Toulon (+3 m²), Le Mans (+19 m²), et Saint-Étienne (+2 m²). Dans les localités affectées par cette baisse, il est toujours possible de retrouver un certain pouvoir d’achat immobilier en recourant au rachat de crédit. Important Cette solution se révèle efficace, d’autant plus qu’il est possible de bénéficier de meilleures conditions de prêt (taux d’intérêt plus avantageux, faibles mensualités…) en faisant jouer la concurrence. Les prix pourraient se stabiliser pour 2019 Tous les spécialistes du secteur s’accordent à dire que l’envolée des tarifs immobiliers ne peut pas se poursuivre à ce rythme. Certes, les prix vont continuer de progresser dans les zones au potentiel économique important, mais les banques doivent maintenir les conditions d’octroi de prêt souples –qu’elles ont appliquées depuis deux ans – si elles veulent attirer de nouveaux clients. De ce fait, les emprunteurs peuvent espérer profiter de taux d’intérêt bas (inférieur à 2 %) et d’une rallonge de la durée du crédit immobilier (jusqu’à 25 ans), du moins pour le premier semestre de cette année.